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La Conférence des doyens de médecine a tenu à rappeler, dans un communiqué, les fondamentaux du système d'internat en médecine, en réponse aux inquiétudes exprimées par certains étudiants. Elle souligne que : « Les mécanismes qui régissent l'internat restent fondés sur un choix de spécialité et de ville de formation par le mérite, que l'équité est bien respectée et que le fonctionnement global de l'hôpital reste bien assuré. »
L’algorithme qui planifie les affectations d’internes garantie le meilleur choix possible
Concernant l'affectation des internes, la Conférence assure que : « L'algorithme qui planifie les affectations de spécialités médicales garantit le meilleur choix possible, en fonction des vœux exprimés par l'étudiant et de son classement aux épreuves passées. »
Elle cite en exemple le succès de l'affectation des étudiants engagés dans un Contrat d'Exercice de Service Public (CESP) au début du mois. Les doyens expliquent également que le nombre de postes d'internes est adapté au nombre de candidats, avec des arbitrages ministériels visant à soutenir certaines spécialités prioritaires, comme la psychiatrie, la pédiatrie ou la chirurgie pédiatrique.
La réforme de l’internat est favorable aux étudiants
Elle affirme que : « La réforme de l'internat est une réforme importante et favorable aux étudiants. Les responsables universitaires et les responsables étudiants l'ont suivie ensemble avec un grand sens des responsabilités. »
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Quant aux étudiants ayant choisi de ne pas se présenter cette année, les doyens estiment qu'ils se sont « sans doute, pénalisés », tout en rassurant sur l'impact limité de cette situation sur le fonctionnement du système de santé : « Cela n'affectera que très modestement le fonctionnement des hôpitaux et du système de santé dans son ensemble car cette promotion 2024 s'intègre dans un internat de 4 ans à 6 ans avec des promotions antérieures qui totalisent plus de 40 000 internes et une promotion ultérieure qui devrait dépasser les 10 500 étudiants affectés à la rentrée 2025. »
Enfin, la Conférence refuse une ouverture plus large des postes cette année, qui pourrait créer « une situation d'iniquité majeure vis-à-vis des générations précédentes et surtout suivantes qui devront obligatoirement rééquilibrer les affectations dans les disciplines et les régions. »