La chambre disciplinaire nationale a rendu son verdict : le Dr Denis Agret écope de la peine maximale, la radiation définitive.
Cette sanction, qui prendra effet le 1er janvier prochain, supplante celle de 2022, interdisant au médecin l'exercice de la profession pendant une durée de trois ans.
L'intéressé, qui avait fait appel de cette décision, a donc vu sa requête est rejetée et sa sanction alourdie.
Emblème des antivax pendant la pandémie
Très présent lors des manifestations contre le pass sanitaire à Montpellier, Denis Agret était devenu une figure du mouvement antivax.
Port du masque, dangerosité du vaccin... Il remettait systématiquement en cause la politique en matière de lutte contre le Covid-19, y compris sur les réseaux sociaux. Ce qui lui a valu d'être sanctionné pour « manquements à la déontologie médicale », du « prosélytisme antimasques », des positions « radicalement contraires aux préconisations des autorités sanitaires », selon Le Parisien.
« Ce ne sont plus des chambres disciplinaires mais d’exécution ! », a réagi Denis Agret ce mardi sur X (anciennement Twitter), ajoutant qu’il ne ferai pas appel « car c’est une sentence politique, comme mes 6 mois de prison avec sursis en appel depuis 2 ans ».
Le médecin avait été en effet condamné en septembre 2022 à six mois de prison avec sursis pour "menaces de mort sur des chargés d'une mission de service public" de l'ARS, et à trois ans d'interdiction d'exercice professionnel par le tribunal correctionnel de Montpellier.
Parallèlement, il avait été poursuivi pour avoir demandé à des enfants d’enlever leurs masques près d’une école puis avoir diffusé la photo. Dans ce procès, pour lequel il a été relaxé, il était mis en cause pour atteinte à leur vie privée.