Reims, "mauvais élève" du classement

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Le CHU est choisi en dernier cette année

Reims, "mauvais élève" du classement
Depuis 2013, Reims stagne au bas du classement des CHU choisis par les jeunes internes. Gagnant une place, puis en perdant deux, le CHU de Reims est cette année bon dernier. Louis, interne en pneumo, pense pourtant que ce n'est pas mérité.
Reims bon dernier cette année au classement des CHU, est-ce justifié ?  Non, selon Louis, interne en pneumologie, et originaire de Nantes. "La ville est sympa, la qualité de vie est très bonne, le CHU n'est pas moins bon qu'ailleurs."
 
N'y aurait-il aucun effort de fait pour attirer les jeunes médecins ? Ce n'est pas non plus l'avis de Louis, qui pense que "l'administration du CHU se pose pas mal de questions" pour améliorer l'attractivité du CHU. "Ils misent plus sur la ville que sur le CHU. Par exemple, cette année, l'accueil des internes s'est passé à l'opéra de Reims, et ils ont organisé un tour pour découvrir la ville. Ils cherchent à attirer", affirme le jeune pneumo.
 
Reims a les défauts des petites villes, "moins de sorties que dans des villes comme Lyon ou Nantes", et la région Champagne-Ardennes ne jouit pas d'une grande attractivité.
 
Mais Reims a aussi ses avantages. "Le service correspondait à ce que je recherchais, et en plus il est à taille humaine, donc l'ambiance y est plus sympa et l'enseignement de qualité", explique Louis. Pour preuve, lui a choisi cette ville car le service de pneumologie y est réputé. La seconde raison qui a motivé son choix est la proximité avec Paris : la ville est à 1h30 de la capitale. Un point fort à double tranchant, car c'est aussi, selon lui, la raison pour laquelle elle se retrouve reléguée dans les seconds choix : "beaucoup d'internes viennent quand ils n'ont pas eu Paris, c'est souvent un choix par défaut".
 
Malgré tout, Louis le concède, "souvent, quand on finit son internat, on bouge". Et lui sait déjà qu'il ne restera pas. Il reste donc des efforts à faire pour attirer mais aussi pour faire rester les jeunes.

Source:

Cécile Lienhard

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