Les médecins libéraux étaient dans la rue contre la loi Rist, retour en image

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Tous les syndicats de praticiens, étaient en grève mardi 14 février pour obtenir de meilleurs tarifs et bloquer une réforme qui facilite l’accès direct à certains paramédicauxWhat’s up Doc était dans les rangs de la manif : petit recap en image ! 

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À Paris, Les médecins généralistes étaient nombreux à se retrouver devant les Invalides. 

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... À brandir leurs banderoles 

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... Révoltés 

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... mais plein d'humour 

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"Un ras le bol général" était clairement affiché

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Ils ont défilé sur le boulevard Montparnasse 

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Élise Fraih, présidente de Reagjir, Karim Tazarourte, président de la SFMU, et  Patrick Gasser, président d'Avenir Spé,  étaient présents.

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Sophie Bauer, présidente du SML, et Agnès Giannotti présidente de MG France également 

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L'Ordre aussi était présent 

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Les médecins ne se laisseront pas humilier ! 

Tous les syndicats de praticiens, étaient en grève mardi 14 février pour obtenir de meilleurs tarifs et bloquer une réforme qui facilite l’accès direct à certains paramédicaux. 

Le diagnostic fait l'unanimité, des généralistes aux spécialistes, des internes aux remplaçants. "L'heure est cruciale pour notre profession", ont affirmé onze organisations dans un communiqué, dénonçant un "démantèlement de la médecine en France et la destruction de notre système de santé".

 « Cette loi va déstructurer nos collègues médecins généralistes. Elle n’a aucun fondement médical, ni scientifique ; elle va au travers des éléments contre les jeunes pour leur exercice dans les zones désertifiées, mais surtout, cela aura un impact sur la qualité des soins. On va mettre en place une médecine à deux vitesses, on va voir apparaître une médecine low-cost, à la Orpea. » affirmait le président d'Avenir-Spé. 

Sophie Bauer, présidente du SML appuie ces propos : « Cette loi va détruire notre système de santé, c’est en passe de détruire tout ce qu’on a construit en coordination depuis des années, en montant les professions les unes contre les autres, et puis c’est très grave car cela instaure une médecine à deux vitessesSi la loi passe, on sera au niveau des pays émergents. »

Malgré tout la loi est passé au Sénat. Une affaire à suivre car les médecins sont révoltés et n'ont pas dit leurs derniers mots !

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