Tuberculose, rage, bronchiolite, cela commence à faire beaucoup !

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. Le bilan est mitigé. En revanche, aucun doute sur la bronchiolite et la tuberculose, la situation est critique et la rage pointe le bout de son horrible nez.

Tuberculose, rage, bronchiolite, cela commence à faire beaucoup !

© IStock 

Parlons Covid, en métropole, on observe une baisse du taux d’incidence dans l’ensemble des régions et une diminution dans toutes les classes d’âge. Le nombre d’hospitalisations diminue, cependant, les décès sont toujours en hausse.

Du côté des Outre-mer, on observe un peu de remous par rapport aux semaines précédentes. Le taux d’incidence est en hausse en Guadeloupe. Dans les autres DOM-TOM les chiffres sont stables ou en légère baisse.

« La quasi-totalité de la métropole est désormais en épidémie de bronchiolite »

L’épidémie de bronchiolite, s’est encore étendue ces derniers jours en France, ont détaillé les autorités sanitaires, avant-hier, dans un contexte marqué par une crise des urgences pédiatriques.

« La quasi-totalité de la métropole est désormais en épidémie », a ainsi résumé l’agence Santé publique France, dans un bilan hebdomadaire. En métropole, seule la Corse n’est pas encore frappée par l’épidémie de bronchiolite, mais la région est désormais considérée en phase préalable. En outre-mer, l’épidémie, déjà à l’œuvre en Guyane, a désormais gagné la Guadeloupe et la Martinique.

Au total, en métropole, 4 311 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 17 au 23 octobre, un bond de presque moitié par rapport à la semaine précédente. Plus de 1 400 ont finalement été hospitalisés.

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Le nombre d’hospitalisations est ainsi plus élevé que ce qui est habituellement observé en octobre, confirmant le scénario d’une épidémie plus précoce pour la deuxième année d’affilée. À son sommet, l’épidémie de l’an dernier avait vu autour des 2 000 hospitalisations hebdomadaires.

En 2021 la tuberculose a tué 200 000 personnes de plus qu'il y a deux ans

La tuberculose a tué 1,6 million de personnes dans le monde en 2021, soit 200 000 de plus qu'il y a deux ans, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé hier, confirmant la réapparition de ce fléau.

"A l'échelle mondiale, le nombre annuel estimé de décès dus à la tuberculose a diminué entre 2005 et 2019, mais les estimations pour 2020 et 2021 suggèrent que cette tendance s'est inversée", indique l'OMS dans son rapport annuel sur la tuberculose.

Pour la première fois depuis plus de vingt ans, les nouveaux cas de tuberculose ont progressé l'an dernier dans le monde, dopés par le Covid et ses confinements qui ont limité les dépistages et l'accès aux soins, s'est inquiété l'OMS jeudi.

L'an dernier, plus de 10 millions de personnes ont développé la maladie, une augmentation de 4,5% en un an.

La majeure partie de l'augmentation estimée des décès a été enregistrée l'an dernier dans quatre pays : Inde, Indonésie, Birmanie et Philippines.

De nouvelles maladies …

Les moustiques tigres sont encore présents, or ils ne devraient plus être là à cette période de l'année. Plus de 60 cas de dengue "autochtone" : un tel nombre, ça n'était jamais arrivé. Cela semblait même inimaginable il y a quelques années. Le virus arrive en France via des personnes revenant de l'étranger, dans des endroits où il circule beaucoup, notamment sous les Tropiques explique Anna-Bella Failloux, spécialiste des maladies liées aux moustiques à l'Institut Pasteur.

Hier, l’Institut Pasteur a confirmé un cas de rage chez un chien de type croisé Husky détenu dans un refuge d’Évry-Courcouronnes dans l’Essonne (91). L’animal a mordu plusieurs personnes qui ont été rapidement prises en charge par le centre antirabique de l’Institut Pasteur, qui leur a administré un traitement prophylactique post-exposition, très efficace. Les autres personnes identifiées comme ayant été exposées à l’animal ont été contactées par l’ARS Ile-de-France et sont également orientées, si leur exposition le nécessite, vers une consultation dans un centre antirabique.

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