Musicothérapie en auto-prescription

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Focus sur l’Orchestre symphonique des médecins de France

Musicothérapie en auto-prescription

L’Orchestre symphonique des médecins de France (OSMF) va prochainement annoncer la date et le lieu de son concert annuel. L’occasion de présenter cette formation d’une centaine de praticiens-musiciens créée en 2015 avec un mot d’ordre : faire plaisir et se faire plaisir.

Le temps d’un week-end, ils vont troquer leur blouse blanche et leur stétho contre une tenue de concert et un violon. Ou une flûte. Ou une trompette. Ce sont les musiciens de l’Orchestre symphonique des médecins de France (OSMF). Composé de praticiens venus des quatre coins du pays, cet ensemble se retrouve une fois par an pour donner un concert dont les bénéfices sont reversés à des associations caritatives.

Où auront lieu les prochaines réjouissances musicales ? « Je ne peux pas vous l’annoncer avant que les membres ne soient au courant », glisse le Dr Patrick Roignot, anatomo-cytopathologiste dijonnais, violoncelliste et co-fondateur de l’orchestre avec le radiologue Didier Gallinet. Mais il précise que le secret sera très prochainement levé. Tous les musiciens qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur le site de l’association, mais attention : il n’y aura pas de la place pour tout le monde !

Dilettantes s’abstenir

« Nous sommes obligés de refuser du monde tous les ans », regrette Patrick Roignot, qui explique par ailleurs que seuls les musiciens confirmés peuvent participer (expérience en orchestre et diplôme du conservatoire niveau 3e cycle exigés). C’est que les œuvres au programme sont assez ardues : lors du dernier concert, qui a eu lieu en décembre à Reims, on a notamment pu entendre l’ouverture de 1812 de Tchaïkovski et le Capriccio espagnol de Rimski-Korsakov.

De plus, les répétitions étant concentrées sur les trois jours précédant le concert, il faut arriver avec les partitions sues et être capables de tenir la cadence. « On répète de 9h à 13h et de 14h à 19h, voire 22h, pendant trois jours, c’est quand même chaud », résume Patrick Roignot. Mais ce dernier ne veut pas décourager les bonnes volontés, car certains pupitres sont difficiles à garnir : le violoncelliste cite notamment les percussions et les cuivres, mais il précise également qu’il est arrivé à l’orchestre d’être un peu court en violons ou contrebasses. Avis aux amateurs !

Source:

Adrien Renaud

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