L'étude, menée par une équipe de chercheurs de l'Université de Vienne, a analysé des données provenant de 20 pays sur plusieurs décennies. Les résultats montrent que si le taux de suicide chez les hommes médecins est comparable à celui de la population générale, il reste significativement plus élevé chez les femmes médecins. « Nous avons trouvé des preuves de plus grand taux de suicide chez les femmes médecins par rapport à la population générale », indique l'étude publiée dans le BMJ.
Un appel à la vigilance et à la prévention
Les chercheurs soulignent que « la récente pandémie de Covid-19 a exercé une pression supplémentaire sur la santé mentale des médecins » et a potentiellement « exacerbé les facteurs de risque de suicide tels que la dépression et la toxicomanie ». Ils concluent que « dans l'ensemble, cette étude met en évidence le besoin permanent de mesures de prévention du suicide chez les médecins », en particulier chez les femmes médecins.
L'étude appelle à poursuivre les efforts de recherche et de prévention, notamment dans les régions moins représentées comme l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud, pour mieux comprendre et adresser ce problème de santé publique majeur au sein de la profession médicale.