L'Assistance publique-hôpitaux de Paris aura besoin d’environ 800 équivalent temps plein supplémentaires pendant les JO par rapport à un été classique. La direction a donc promis d’octroyer, sous certaines conditions, des primes aux agents de près de 80 services qui "renonceront" à une partie de leurs vacances sur cette période.
Mais les montants de 800 € brut par semaine pour les salariés en catégorie C, à 2 500 € bruts pour les médecins, et les "conditions restrictives" hérissent les syndicats, qui jugent ces primes "insuffisantes" et "discriminatoires".
Réunis en intersyndicale, la CGT, FO, l’Unsa et la CFTC réclament notamment "2.000 euros pour tous dans tous les services" et le respect des "trois semaines minimum" de congés d’été. La situation semble bloquée.
SNCF, RATP, Tour Eiffel, police... tout le monde négocie
"La situation des hôpitaux est chaque été plus catastrophique" en raison des pénuries de personnel, relève Joran Jamelot (CGT), et les JO ne sont que "la goutte d’eau qui fait déborder le vase, déjà extrêmement plein".
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L’AP-HP est loin d’être le seul organisme à parlementer avec ses salariés pour couvrir la période des JO. La SNCF, la RATP, la Tour Eiffel, l’aviation civile, les policiers, les gendarmes... tous sont en pleine négo.
Avec AFP