4e année d'internat de médecine générale : les décrets sont sortis ! Ça sera bien une rémunération à la prime 

Les textes tant attendus sont enfin là. Après plusieurs mois d’attente, les futurs DJA vont enfin savoir comment, et combien, ils vont être payés pour cette dernière année d’internat. 

Ce sera bien un salariat assorti d’une prime à l’activité, malgré le rejet massif de ce mode de rémunération exprimé par les concernés. 

En plus de leur salaire fixe donc, les DJA percevront une prime de 500€ bruts par semestre, sous réserve de « 200 actes ou consultations par mois en moyenne » sur l’ensemble du semestre, selon l'arrêté publié au JO. 

Comme prévu, une prime de 1 000€ bruts sera également versée aux DJA dont le lieu de stage est situé en zone d’intervention prioritaire (ZIP). 

Jusqu’à 3 000€ pour les MSU 

« Dès novembre 2026, 3700 docteurs juniors exerceront dans nos territoires, et d’abord dans ceux où l’accès aux soins est le plus difficile », a indiqué le ministre de la Santé Yannick Neuder dans un post LinkedIn, qui a assuré que cette 4e année serait « professionnalisante, encadrée et reconnue ».

Pour se faire, le gouvernement a également précisé la rémunération des maîtres de stage universitaire (MSU), autre question restée en suspens jusqu’ici.  

Celle-ci sera composée d’honoraires fixés à 600€ bruts, auxquels s’ajoutera une indemnité d’encadrement fixé à 1 200€ bruts. 

Comme pour les DJA, une prime de 800€ bruts sera versée en cas d’exercice en zone d’intervention prioritaire (ZIP) ou zone d’action complémentaire (ZAC). 

Le texte prévoit en outre une prime de 400€ bruts si le MSU supervise le DJA dans le cadre de sa participation à la permanence des soins ambulatoires. 

Au total, la rémunération des MSU pourra donc atteindre 3 000€ bruts. 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/comment-attirer-plus-de-maitres-de-stage

« Cette réforme a été construite avec méthode » avec tous les acteurs concernés, a insisté le ministre. « Nous devons rester mobilisés pour identifier tous les terrains de stage, soutenir les maîtres de stage, et accompagner les jeunes médecins dans leur installation au cœur des territoires », a-t-il conclu.