« Je ne peux pas me résoudre à voir le système de santé se dégrader sans agir » : Marion Da Ros Poli, présidente de l’Anemf, se prépare à une année marathon

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Marion Da Ros, 21 ans, est la nouvelle présidente de l’ANEMF. Entre une opération qui a bouleversé sa vie et un engagement associatif devenu viscéral, la jeune femme trace un chemin singulier, déterminée à porter la voix de ses pairs jusque dans les sphères du pouvoir. Portrait.

« Je ne peux pas me résoudre à voir le système de santé se dégrader sans agir » : Marion Da Ros Poli, présidente de l’Anemf, se prépare à une année marathon

Originaire de Corse, Marion découvre l’associatif dès la PASS. C’est lorsqu’elle arrive à Marseille en deuxième année qu’elle s’engage dans un tutorat pour aider les étudiants corses à réussir leur première année. Elle y prend goût, au point de présider l’association l’année suivante. « La médecine a réveillé le gène associatif qui dormait en moi », confie-t-elle.

Quand elle arrive à Amiens, son investissement prend une nouvelle dimension. Elle devient membre de la Fédération des associations étudiantes picardes (FAEP), sa mission est claire : défendre les droits des étudiants et améliorer leurs conditions d’études.

Aussi représentante élue à l’ANEMF, elle multiplie les déplacements, les nuits blanches et les combats, notamment contre la proposition de loi Garot, qui prévoyait d€/p>

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