Une députée s’intéresse au sort des internes infectés par la Covid19

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Une députée, Emmanuelle Antoine, demande au gouvernement quel plan il compte mettre en place pour éviter que les internes en médecine soient de nouveau infectés et non pris en charge en cas de rebond de l'épidémie. 

Une députée s’intéresse au sort des internes infectés par la Covid19

L’enquête de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) sur les conditions de travail des internes pendant le stade épidémique du Covid19, entre mars et mai dernier, n’est pas passée inaperçue. Tout du moins auprès de la représentation nationale. Ainsi, une députée, Emmanuelle Antoine, députée Les Républicains de la Drôme, a demandé au gouvernement via une question écrite, quelles mesures il comptait prendre pour anticiper à l’avenir la situation décrite par l’Isni.
Elle rappelle que, selon l’Isni, « 40,3 % des internes ont été contaminés par le virus. 56,5 % des internes dans cette situation ont continué à soigner des patients tout en étant contagieux du fait du manque de personnel ». Comme d’autres soignants, les internes n’ont pas bénéficié d’équipement de protection individuelle (EPI), « notamment les masques FFP2, ni de tests diagnostiques. »
Tout comme d’autres soignants, les internes ont été, bien malgré eux, des vecteurs de l’épidémie, et ont pu infecter des personnes fragiles. Sans compter le fait que, lorsqu’ils étaient infectés, les internes n’ont eu droit qu’à 8 jours d’arrêts de travail, alors qu’ils avaient droit à 14 jours. Bref, toutes ces défaillances dans l’organisation du système de santé méritent une remise en cause, et la députée attend du gouvernement qu’il lui indique quelles mesures il compte prendre pour « que cette situation ne puisse plus se reproduire et que des soignants ne soient pas contraints de continuer à exercer leur activité tout en étant malades et contagieux ». La réponse écrite ne saurait tarder. 

 

 

 

 

 

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