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Certains attendraient-ils tranquillement la réforme de la Paces avant de se lancer dans le grand bain des études de médecine, en espérant que la sélection soit plus cool ? Les chiffres des inscriptions en Paces pour l’année scolaire 2018-2019 sont tombés, et peuvent le laisser penser. Ils sont un peu inattendus : ce sont 59 257 étudiants courageux qui tentent leur chance, contre 59 753 l’année précédente (une année record), soit une baisse de 0,83 %.
La tendance était pourtant à la hausse. Entre 2015 et 2016, la Paces avait pris 3 % d’inflation et entre 2016 et 2017, elle avait récupéré 1126 candidats de plus, soit une nouvelle hausse de 2 %. Le ministère de l’Enseignement supérieur avait anticipé pour cette année, en ouvrant 1700 places supplémentaires dans les facultés. Loupé.
Moins de candidats, plus de chances ?
Cette baisse ne peut pas s’expliquer par un nombre de bacheliers inférieur. « En 2018, 26 000 élèves supplémentaires sont attendus » dans le second degré, expliquait le ministère de l’Éducation nationale en mars dernier. Ce sont donc les études de médecine qui attirent moins cette année, peut être aussi en raison de la médiatisation croissante des difficultés qu’éprouvent les médecins et les étudiants en médecine.
Mais c’est une bonne nouvelle pour les étudiants : non seulement les candidats sont moins nombreux, mais les doublants le sont aussi ! Ils ne sont que 17 954, contre 18 367 l’année dernière. Le numerus clausus n’est pas encore connu, mais avec un peu de chance, il sera lui aussi un peu en hausse, suivant la tendance. En 2018, il avait augmenté d’1 % (il a bondi de 12 % entre 2007 et 2018).
En attendant, finies les vacances ! Il faut s’y remettre pour le second semestre...