Nouveau record d’inscriptions en Paces

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Les études de médecine attirent plus que jamais

Nouveau record d’inscriptions en Paces

La rentrée 2017 enregistre une nouvelle hausse du nombre d’étudiants inscrits en PACES. Avec un record à la clé : ils sont 59 753 cette année, soit 2 % de plus que l’année dernière.

De plus en plus d’étudiants semblent vouloir jouer au docteur. Les amphis de la première année commune aux études de santé (Paces) sont bien remplis : avec 59 753 inscrits, le record est battu, rapporte Le Quotidien du Médecin. L’année dernière, ils étaient 58 627, soit 1 126 de moins.

2 % d’étudiants en plus

La hausse des effectifs de la classe d’âge ne suffit pas à expliquer ce record. Alors qu’ils sont 2 % de plus à s’être inscrits en médecine cette année, les élèves n’étaient que 0,5 % plus nombreux à passer le bac en juin 2017, par rapport à 2016, avec un taux de réussite en légère baisse.

C’est, d’après Gilbert Vincente, président de l'Administration universitaire francophone et européenne en médecine et odontologie (Aufemo), interrogé par le Quotidien, l’intégration des kinés dans la PACES qui serait responsable de cette nouvelle hausse.

Lille et Limoges prennent du poids

Certaines universités dopent les chiffres. C’est le cas notamment de l’université Lille 2 qui, avec ses 3 485 étudiants et une hausse de 11 %, grille la priorité à Bordeaux sur le podium des facs les plus chargées. La première université parisienne en termes d’effectifs, Paris-Descartes, n’est que 5e du classement avec 2 362 étudiants.

Lyon-Est (+7 %) et Lyon-Sud (+9 %) ont la cote, tout comme Brest (+ 9 %), Poitiers (+9 %) et Nice (+10 %). Mais les plus grosses progressions d’effectifs sont à mettre à l’actif des universités Paris-Sud et de Limoges, qui enregistrent des progressions respectives de 11 et 13 %. D’autres sont moins en vue, comme Nancy ou Clermont-Ferrand, qui perdent 7 et 5 % de leurs élèves.

Moins d’un reçu sur sept

Pas d’inquiétude de surbooking dans les amphis, d’après M. Vicente. Les universités « disposent encore d'un petit volant de marge », explique-t-il, ajoutant que nombre d’entre elles proposent désormais des cours diffusés dans plusieurs salles, et en ligne.

Un peu plus de souci, forcément, pour les étudiants qui passeront un concours à la fin de l’année scolaire. Le numerus clausus n’est pas encore connu pour la session 2018, mais il ne devrait pas beaucoup évoluer, même si des demandes d’augmentation ont été formulées par plusieurs facultés. En 2017, 8 124 étudiants ont été acceptés en deuxième année. Ce qui représente 13,5 % de réussite… Bon courage !

Source:

Jonathan Herchkovitch

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