
© Midjourney X What's up Doc
Ces recommandations visent à « aider les professionnels de santé à la prise en charge des femmes susceptibles de présenter une endométriose et rendre homogènes les procédures sur le territoire », explique la HAS.
L’endométriose touche de nombreuses femmes – plus de 2 millions en âge de procréer –, avec des manifestations variables : douleurs pelviennes, infertilité… Mais cette pathologie est souvent mal détectée, les patientes mettant parfois des années avant que soit posé leur diagnostic.
À l’heure actuelle, le parcours diagnostic comprend plusieurs étapes : un examen clinique, à partir des symptômes, puis éventuellement un examen d’imagerie. Dans les cas où celui-ci ne confirme pas l’endométriose malgré la présence de symptômes, il est possible d’envisager une opération chirurgicale, mais celle-ci est invasive et souvent incertaine.
Les médecins pourront réaliser les échos pelviennes s’ils y sont formés
Les recommandations actualisées de la Haute Autorité précisent ce parcours.
Dès l’examen clinique, notamment réalisable par un généraliste ou une sage-femme, « en cas de symptômes et/ou signes cliniques, une échographie endovaginale de première ligne pourrait être pratiquée par un médecin formé à cette pratique », juge la HAS.
L’étape suivante « mise en œuvre par le gynécologue référent et un radiologue référent repose sur la réalisation d’une IRM pelvienne +/- échographie endovaginale », poursuit l’autorité.
Enfin, si une opération est envisagée, une dernière étape réunit plusieurs spécialistes et vise à « déterminer le stade évolutif de la pathologie afin d’adapter la prise en charge – la localisation des lésions, les techniques opératoires plus appropriées… ».
Avec AFP
A voir aussi

La maltraitance dans les Ehpad continue, une structure fermée dans les Bouches-du-Rhône

Réseaux sociaux en psychiatrie : interdire ou accompagner ? La question qui divise

La Consult' de Georges Roméro : « Moins de 40 % des check-lists sont bien réalisées avant une opération »

ChatGPT lui assure que tout va bien, son médecin lui diagnostique un cancer

La surexposition des enfants aux écrans n'est toujours pas prise au sérieux par le gouvernement selon des experts

Chikungunya : plus de 300 cas autochtones recensés en métropole cet été

Un patient saccage l’antenne de SOS Médecins de Beauvais : la structure porte plainte
