L’Isni lève son préavis de grève pour… défendre l’hôpital !!!

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L’Isni lève son préavis de grève et appelle à participer à la mobilisation du 14 février pour la défense de l’hôpital public.

L’Isni lève son préavis de grève pour… défendre l’hôpital !!!

Le temps de la grève illimitée des internes touche à sa fin… L’Isni a en effet décidé de changer son fusil d’épaule pour se concentrer sur la mobilisation du 14 février prochain pour la défense de l’hôpital public, vient d’annoncer sur les réseaux sociaux l’intersyndicale qui en profite pour dire que « le préavis de grève illimité sera ensuite retiré pour se projeter dans de nouvelles formes de mobilisation ».

Comment le syndicat justifie t-il cette cette décision ? Pour l’Isni, la question du non-respect du temps de travail des internes était au cœur de la grève des internes. Or, cette question est « directement liée à la dégradation de la situation de l’hôpital » estime le syndicat, car le manque de personnels médicaux et non médicaux conduit à « un glissement des tâches qui entraine une surcharge de travail » pour les internes. D’où l’importance pour l’Isni de « recruter à l’hôpital public et réinvestir dans l’outil de travail » pour alléger le temps de travail des internes et leur permettre de se former dans de bonnes conditions.

La grève des internes a porté ses fruits

L'intersyndicale ajoute que la grève des internes a porté ses fruits parce qu’elle a permis l’ouverture de certains dossiers par le ministère de la santé : le déblocage d’une prime « vie chère » pour les internes franciliens, la création du fond public pour la formation des internes pour compenser la fin des financements devant de l’industrie pharmaceutique, et la « prise en compte de la question centrale du respect du temps de travail des internes ».
 
Sur ce dernier point, l’Isni persiste et signe : « sans un décompte horaire, il sera impossible de faire respecter les 48h hebdomadaires théoriques ». Si leurs ministères de tutelle ont refusé cette proposition, ils ont néanmoins reconnu que « le problème existe et souhaitent mettent les établissements face à leurs responsabilités ».
 
Et le syndicat de lister les propositions du ministère de la Santé en la matière : présentation du temps de travail des internes obligatoire en Commissions médicale d’établissement (CME), sanctions pour les établissements hors la loi.
 
Il fallait s’y attendre, un certain Pierre a réagi sur Facebook de la manière suivante au communiqué : « Ça fait des années qu'ils sont censés avoir des sanctions en cas de dépassement du temps horaire et il n'y a jamais rien eu... Tout ça c'est du blabla, vous n’aurez rien si vous baissez les bras. »

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