Le PTMG : une carotte pour les femmes médecins ?

Article Article

Le statut de Praticien Territorial de Médecine Générale vu par le Dr Ortiz

Le PTMG : une carotte pour les femmes médecins ?

Le PTMG est un médecin libéral pas comme les autres. Il jouit de nombreux avantages, mais doit se satisfaire d'une installation en zone sous-dotée. Instauré début 2013, le statut de Praticien Territorial de Médecine Générale est une mesure qui vise avant tout à contrer les déserts médicaux.

PTMG : une couverture "all inclusive"

En garantissant un revenu minimum de 3640 euros net par mois (pendant deux ans), et en offrant des avantages, ce nouveau statut a séduit plus d'un jeune médecin. Pour Jean-Paul Ortiz, président du CSMF, ce statut « a un intérêt non négligeable ». Les « avancées sociales » qu’il propose relèvent du jamais vu en médecine libérale. En cas d’arrêt maladie, un complément de rémunération forfaitisé est versé pendant 3 mois, ou pendant toute la durée d’un congé maternité. Une aubaine pour les femmes médecins !

Femmes médecins, on vous protège...

Mais si ces avancées sont si formidables, pourquoi ne pas les reproduire à à l’ensemble des médecins libéraux ? C’est ce qu’espère le Dr Ortiz : « je souhaiterais que ces avancées sociales soient dans le package ». Le statut social actuel du médecin libéral est « d’un autre siècle », regrette le Dr Ortiz. Mais ouf, il évolue. « On commence à voir bouger les choses, les femmes médecins sont plus protégées qu’elles ne l’étaient », observe le président du CSMF. 

...Enfin presque

Mais il y a encore du boulot. Si le statut de PTMG est séduisant, on aimerait que les autorités n’abusent pas de cette "carotte" auprès des jeunes médecins. Car les avancées que le PTMG avance relèvent de l'évidence. Et quand on parle de grossesse, on est plus dans le registre de la récompense. Et puis, à y regarder de plus près, ce statut n'est pas si parfait. S'il est avantageux sur le papier, il l'est moins en réalité. Avoir une couverture sociale correcte, c'est bien. Mais pas au prix se retrouver en zone de sécurité prioritaire...Pas forcément rassurant quand on attend un enfant.

 

Source:

What's up doc - publié par AP

Les gros dossiers

+ De gros dossiers