© Midjourney x What's up Doc
L'un des aspects les plus encourageants de ces résultats est l'amélioration constante de la satisfaction et de l'expérience des patients. Avec une participation croissante aux enquêtes de satisfaction en ligne e-Satis, qui ont recueilli les opinions d’1,2 millions de patients tout au long de leur hospitalisation. Les données montrent une tendance à la hausse de la satisfaction générale des patients.
Au cours des sept dernières années, la note nationale de satisfaction pour les courts séjours a augmenté de façon significative, passant de 72,9 à 74,3 sur 100. Ces progrès sont également observés dans des domaines spécifiques tels que la chirurgie ambulatoire (78,9) et les soins médicaux et de réadaptation (75,7).
La notation du personnel médical est bonne, c’est moins bien pour les repas
La satisfaction vis-à-vis de la prise en charge par les médecins, chirurgiens, sage-femmes et infirmières est élevée avec un score de 82/100. En revanche, ces scores restent plus faibles pour la chambre et les repas (68) et l’organisation de la sortie (65).
En 2023, près de 60% des établissements en court séjour sont notés A ou B, ils n’étaient qu’un tiers en 2026 (33%).
Parallèlement, des améliorations notables ont été enregistrées dans des domaines clés tels que la prise en charge de la douleur (entre 84% et 89%) et la prévention des escarres. La conformité à l'évaluation et à la gestion de la douleur a augmenté dans de nombreux services hospitaliers, tandis que le risque d'escarres en hospitalisation à domicile a diminué, reflétant les efforts déployés pour améliorer la qualité des soins de ces patients vulnérables.
L’hygiène des mains s’est relâchée et c’est pas mal pour la prescription d’antibiotique
Cependant, tous les résultats ne sont pas aussi positifs. La consommation des produits hydroalcooliques, un indicateur indirect de l'hygiène des mains et de la prévention des infections associées aux soins, a diminué à 83% quand le résultat attendu est de 100%, probablement en raison d'un relâchement des mesures après la crise sanitaire.
La prescription d'antibiotiques pour les infections respiratoires basses a montré de bons résultats en termes de durée appropriée. En revanche il reste des défis à relever en ce qui concerne la vaccination antigrippale des personnels de santé qui stagne à 19%.
Malgré ces défis persistants, les résultats globaux indiquent une amélioration significative de la qualité des soins dans la plupart des établissements de santé. 85% des établissements visités ont été confirmés comme répondant aux exigences de qualité des soins, avec même 22% d'entre eux obtenant la mention "haute qualité des soins". Cependant, il est important de noter que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour les 13% d'établissements certifiés sous conditions et les 2% qui n'ont pas été certifiés.
A voir aussi
Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge se souvient : « On a dû improviser, on s’est servi d’un marqueur pour écrire sur les gens le degré de blessure »
« Mon soutien Psy » dans le viseur de la profession, des collectifs dénoncent un dispositif inadapté
« Trop de prescriptions de pilule restent inadaptées aux patientes » : la Pr Geneviève Plu-Bureau rappelle les bonnes pratiques pour une meilleure prise en charge de la contraception
Dr Hervé Maisonneuve : « Les déserts médicaux sont un véritable terreau fertile pour la désinformation »
Les médecins en PMI à l’agonie : « Il y a un problème majeur d'attractivité. Nous craignons de disparaitre… »
La thérapie multifamiliale, une approche collective pour guérir en famille
Fin de vie : le Conseil d’État tranche, Gustave-Roussy peut cesser la ventilation de Chabane Teboul
Les Antillais viennent se faire soigner dans l'Hexagone, un « taux de fuite » qui atteint 8% pour les chirurgies
Un AVC toutes les quatre minutes en France, mais toujours pas de prise de charge optimale