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Un total de 8919 postes d’internat ont été ouvert cette année, conformément à la publication du décret au Journal officiel le 31 juillet 2025. Parmi eux, 312 sont réservés aux étudiants signataires d’un contrat d’engagement de service public.
Suite à la baisse des postes en 2024-2025, victime collatérale de la mise en place de la réforme du deuxième cycle, le volume des postes disponibles revient donc cette année à son niveau de 2021.
Spécificité de cette année, les étudiants vont pouvoir choisir directement un poste en Corse, rattachée au CHU de Marseille et Nice, dans l’attente de la création du CHU prévue pour 2030. Au total, une quinzaine de postes ont été ouverts sur l’île de Beauté, dont 3 en anesth-réa, 2 en pédiatrie, médecine d’urgence et gynéco obstétrique.
Med gé, psy et anesth en pole position
Concernant les spécialités, la médecine générale reste évidemment la plus gourmande, représentant 38% des postes disponibles (3314 hors CESP, 3593 en tout). C’est 447 postes en plus que l’année dernière.
En médecine générale, les CHU les plus demandeurs sont : Paris (501), Lille (193), Marseille (168), Toulouse (144) et Lyon (142). À noter que les volumes ont augmenté dans toutes les villes, et qu’avec 25 places en plus cette année, Bordeaux signe la plus grosse augmentation.
Ensuite, avec 554 postes, dont 125 pour la seule AP-HP, la psychiatrie est la deuxième la plus demandeuse d’internes cette année (+69). C’est aussi l’une des spécialités les plus en tension. Si la plupart des CHU ont ouvert de nouveaux postes cette année, Caen en propose deux de moins que l’année dernière.
Avec 479 postes (hors CESP), l’anesthésie-réanimation, spécialité la moins sujette au droit au remords, compte 51 postes de plus qu’en 2024. Quant à la médecine d’urgence, elle arrive juste après, avec 448 postes ouverts hors CESP (+34). Le CHU de Nantes offre toutefois deux places en moins que l’année dernière, et celui de Caen une de moins.