« La notoriété d’une Miss France me permettrait de promouvoir le don du sang et la lutte contre le cancer » : Anna Valero, candidate à Miss France 2026 et étudiante en médecine, se prépare à l’élection

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Anna Valero est étudiante en troisième année de médecine. Elle a été élue Miss Centre-Val-de-Loire pour Miss France 2026. Ses valeurs, sa passion pour la médecine, gérer la notoriété… La jeune femme se confie.

« La notoriété d’une Miss France me permettrait de promouvoir le don du sang et la lutte contre le cancer » : Anna Valero, candidate à Miss France 2026 et étudiante en médecine, se prépare à l’élection

© Capture d'écran TF1 / Compte Instagram @annavalero.off

 

What’s up Doc : À quel moment avez-vous décidé de devenir médecin ?

 

Anna Valero : La médecine c'est un rêve d’enfant. J’ai baigné dans l'univers médical parce que mon père et mon grand-père sont tous les deux médecins. Ça a toujours été très clair dans ma tête depuis toute petite : je veux aider les autres. Pour moi, soigner c’est la meilleure façon de me rendre utile. Aujourd’hui, je suis en 3e année et, pour l’instant, c’est la cardiologie qui m’attire le plus. La médecine d’urgence me plait aussi. 

 

Les études de médecines sont difficiles, qu’est-ce qui vous a motivée à tenter le concours Miss France ?

 

A.V. : Pendant ma première année, je me suis sentie très seule. En PASS, on reste chez soi, on travaille beaucoup, on voit très peu de monde. Et, une fois en externat, il y a des stages qui sont prenants aussi. Miss France, c'était une chose que j’avais dans un coin de ma tête. J’ai toujours voulu tenter. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais donc je me suis lancée.

Jusqu’ici tout va bien. Depuis la rentrée, c’est une grosse charge de travail. Je ne pensais pas, mais être Miss me prend plus de temps et d'énergie que la médecine. Ca va être très intense jusqu'à décembre, mois de l’élection Miss France. Je vais faire mon maximum pour avoir mon semestre mais si je dois aller aux rattrapages ce n’est pas si grave. Et, pour le deuxième semestre, ce sera plus calme.

 

ttps://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/marine-lorphelin-de-miss-france-medecin-generaliste-sur-les-plateaux-tv-lantenne-na-pas-le

 

Vous parlez d’un deuxième semestre plus calme. Vous ne pensez pas être élue ? 

 

A.V. : C’est vrai que j’ai du mal à concevoir que ce soit possible. Disons que dans tous les cas le deuxième semestre sera plus tranquille parce que, soit je ne suis pas élue et je reprends ma vie normale, soit je suis élue et je fais une pause dans mes études. Il est évident qu’une Miss France ne peut pas faire des études de médecine pendant son règne. 

 

La médecine a-t-elle un impact sur votre préparation au concours ? Dans les causes que vous portez ?

 

A.V. : Je pense qu’on retrouve mon domaine d’étude dans mes valeurs, en plus des causes que je porte. Notamment la bienveillance et l'empathie. Ce pourquoi j’ai voulu devenir médecin, c’est le contact humain et la relation privilégiée qu'on a avec les gens. Une miss retrouve aussi cela durant son année de règne.

Pour en venir aux causes que je défends, c’est surtout la lutte contre le cancer. J’aimerais aussi promouvoir le don du sang qui est essentiel. Je pourrais potentiellement me rendre sur des collectes, et avec la notoriété conférée par le titre Miss France, inciter à donner son sang.

 

« Ce pourquoi j’ai voulu devenir médecin, c’est le contact humain et la relation privilégiée qu'on a avec les gens. »

 

Le concours Miss France est beaucoup critiqué. Parfois considéré comme d’un autre temps. Quelle est votre position ?

 

A.V. : Je suis féministe et je candidate tout de même. Ce n’est pas incompatible ! Pour moi, aujourd’hui, c’est un concours féministe. Dans le sens où la personne élue n’est pas forcément une femme parfaite. C'est quelqu’un qui va représenter toutes les femmes françaises dans leur diversité et dans leurs combats.

Parmi les Miss, il y a des femmes très intelligentes. Mais les clichés persistent, beaucoup pensent que lorsqu’on candidate au concours, on n'est pas futées. C’est faux.

 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/anais-werestchack-de-miss-france-aux-deserts-medicaux-je-veux-donner-lenvie-dautres

 

Comment vous préparez-vous à gérer la notoriété qui accompagne l’élection de Miss France ?

 

A.V. : Je pense que ça demande un petit temps d'adaptation. Il faut surtout se protéger et protéger ses proches. J’ai des frères et sœurs qui sont encore au collège. Je n’ai pas envie qu'ils soient exposés par exemple. Je veux garder une vie privée.

Les gens sont méchants, surtout sur les réseaux sociaux. Je vais devoir avoir apprendre à prendre du recul. Il faut avoir les épaules pour accepter les critiques. De mon côté, je me dis que c’est une expérience et que je ne peux pas plaire à tout le monde. 

Mes proches m'accompagnent bien et mon comité aussi. On nous explique aussi qu’il ne faut pas se laisser submerger par les fans des Miss France.

 

« Même si je suis élue je n’arrêterai pas la médecine. Mon rêve c'est d'être médecin avant d'être Miss France. »

 

La dernière Miss France élue qui était en études de médecine, c’est Marine Lorphelin. Est-ce que son parcours vous inspire ?

 

A.V. : Complétement ! Je suis Marine Lorphelin sur les réseaux et je suis admirative de son parcours. Je trouve qu'elle est assez impressionnante. Elle fait de la médecine, de l'influence et du sport. C’est une médecin et une femme complète.

De mon côté, c’est certain : même si je suis élue je n’arrêterai pas la médecine. Mon rêve c'est d'être médecin avant d'être Miss France. À termes, si j’en ai la possibilité, c’est vrai que j’apprécierais mêler influence et exercice médical.

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