En 2025, ces médecins ont pris position

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En 2025, certains médecins ont choisi de dénoncer des politiques publiques, d’alerter sur des impasses du système de santé ou de prendre position sur des enjeux éthiques. Retour sur une année où la blouse blanche s’est aussi faite voix publique.

En 2025, ces médecins ont pris position

© Midjourney X What's up Doc

Dr Laurent Alexandre : « Les études de médecine ne servent à rien, n’entrez pas à la fac, vous allez perdre 10 ans de votre vie »

Passé par plusieurs grandes écoles pendant et après ses études de médecine, Laurent Alexandre a cessé son activité d’urologue pour se consacrer à l’entreprenariat. Fondateur de Doctissimo et de plusieurs start-up du numériques, il fait de l’intelligence artificielle l’un de ses terrains d’analyses privilégiés. À 65 ans, ce technophile assumé, parfois controversé, co-signe avec l’essayiste Olivier Babeau, un énième ouvrage sur le sujet, sobrement intitulé Ne faites plus d’études – Apprendre autrement à l’ère de l’IA.  

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Damien Roux, président du Conseil scientifique du CNCI : « Si les ECOS disparaissent, je quitte mon poste : on ne fait pas de bons médecins avec des QCM »

La mission parlementaire chargée d’évaluer les effets de la réforme du 3e cycle parle des Ecos comme d’un « progrès pour la qualité et la sécurité des soins. » Pourtant, plusieurs étudiants ont témoigné de leur ressenti négatif vis-à-vis de cette épreuve orale. Pr Damien Roux, président du Conseil scientifique en Médecine du CNCI, fait un point : pourquoi ces Ecos sont-ils essentiels ? Et que faudrait-il améliorer ? 

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Dr Didier Legeais : « On ne soigne pas par la contrainte, d’autres solutions existent, dont personne ne parle »

Pour Didier Legeais, la crise de l’accès aux soins ne vient pas d’un manque de bonne volonté des praticiens, mais d’un choc démographique mal anticipé : plus de patients âgés, moins de généralistes et moins d’heures médicales disponibles. Ils dénoncent les réponses coercitives à l’installation, jugées inefficaces, et pointent un système saturé par l’administratif et des règles inadaptées. Leur plaidoyer : sortir de la logique punitive et améliorer concrètement les conditions d’exercice pour préserver l’offre de soins. 

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Le Syndicat de la médecine générale (SMG) à propos de la mobilisation du 5 janvier dernier : « Ils défendent surtout les privilèges d’une corporation »

À contre-courant de la majorité de la profession, le SMG ne s'est pas reconnu dans certaines revendications portées par l’intersyndicale des médecins libéraux. « Sous couvert de défendre l’accès aux soins et le système de santé », les organisations appelant à la grève « défendent surtout les privilèges d’une corporation et ses bénéfices », estime le SMG

En s’opposant à l’encadrement des profits réalisés dans certaines spécialités, celles-ci « défendent bec et ongles un système libéral qui a désormais largement fait la preuve de son incapacité à remplir le service essentiel à la population que représentent les soins de santé », ajoute le SMG, engagé de longue date contre les dépassements d’honoraires. 

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Doc’n’roll, le néphrologue youtubeur qui propose de : « supprimer les généralistes ? »

Dans sa vidéo sobrement intitulée « Supprimer les médecins généralistes ? », la chaîne YouTube Doc’n’roll, tenue par deux soignants, analyse la crise médicale française, et relance notamment le débat autour du transfert de compétences aux infirmiers de pratique avancée (IPA). De quoi irriter les premiers concernés.  

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