Prison pour le médecin qui palpait systématiquement (et sans raison) la poitrine des patientes en consultation

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Un médecin généraliste de 67 ans exerçant à Carquefou (Loire-Atantique), a été condamné lundi 22 décembre à quatre ans de prison dont trois avec sursis, assortis d’une interdiction définitive d’exercer, pour des agressions sexuelles sur des dizaines de patientes. 

Prison pour le médecin qui palpait systématiquement (et sans raison) la poitrine des patientes en consultation

© Midjourney x What's up Doc

 

Jugé par le tribunal judiciaire de Nantes pour avoir pratiqué des palpations mammaires abusives lors de consultations médicales, le praticien a été reconnu coupable d’agressions sexuelles par personne abusant de son autorité.

Il effectuera un an de prison ferme à domicile sous bracelet électronique et devra également indemniser les victimes pour leur préjudice moral, rapportent France 3 et plusieurs autres médias. 

Mode opératoire récurrent

Le médecin était poursuivi pour des faits commis sur plusieurs décennies, depuis les années 1990, sur 62 patientes, dont 16 dossiers ont donné lieu à une relaxe, précise ICI Loire Océan. Les audiences, tenues les 10 et 11 décembre, se sont déroulées à huis clos, à la demande de la défense, au nom du secret médical.

L’enquête avait été ouverte après le dépôt de plainte d’une première patiente en septembre 2024, qui racontait être palpée à chaque consultation, sans aucune raison, selon France 3

Les investigations menées par la gendarmerie ont mis en évidence un mode opératoire récurrent, décrit par plusieurs dizaines de femmes, faisant état de palpations mammaires lors de consultations sans lien avec un examen gynécologique. 

Le parquet avait requis six ans de prison dont trois ferme ainsi qu’une interdiction définitive d’exercer.

À l’issue du délibéré, une victime a tout de même fait part de sa déception au micro de la radio Ici : « Il n’a pas pris ce qu’il méritait de prendre. (…) C’était mon médecin de famille, il y avait un système de confiance. »

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/lhomme-en-colere-tabasse-le-medecin-qui-palpait-la-poitrine-de-sa-conjointe-chaque

La défense dispose de dix jours pour faire appel, indiquent les deux médias.

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