Covid-19 : faut-il aussi un variant dans les gestes barrières ?

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Alors que le variant anglais affole à cause de sa contagiosité accrue, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) donne des recommandations pour adapter les gestes barrières contre ce nouvel ennemi.

Covid-19 : faut-il aussi un variant dans les gestes barrières ?

Après les ateliers DIY pour confectionner son masque, les voilà déjà à remiser au placard. Face à la circulation du variant anglais du coronavirus, plus contagieux, le Haut conseil de la santé publique a donné de nouvelles recommandations.
 
Didier Lepelletier, coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP s’est exprimé sur BFMTV. "A l'occasion de la pénétration en Europe de certains nouveaux variants […] plus transmissibles, alors que les modes de transmission n'ont pas changé, se pose la question de la catégorie des masques que l'on peut proposer dans la population générale", a-t-il déclaré. Sur ce sujet donc, une clarification :

  • Les masques en tissus peuvent être utilisés, à condition qu’il s’agisse de produit de catégorie 1 afin d’assurer une filtration de 90% des particules. En revanche, on oublie ceux de catégorie 2 qui n’en filtrent que 70% et adieu les modèles faits maisons dont le respect des normes Afnor ne peut être vérifié ;
  • Pour les masques FFP2, filtrant 94% des aérosols, qui sont revendiqués par certains pays comme l’Allemagne ou l’Autriche, le HCSP met en garde contre une mauvaise utilisation dans la population générale, qui pourrait s’avérer contre-productive, notamment si le masque n’est pas adapté à la morphologie du visage ;

Concernant la distance de sécurité, le HCSP recommande de la doubler en respectant un écart de 2 mètres entre les personnes et non plus un comme cela était requis jusqu’ici. Avec le VOC 202012/01 la barrière devient-elle un mur ?
 

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