La durée de prêt est de 7 ans, en général. Les intérêts sont déductibles du chiffre d’affaires du cabinet. Le taux est facilement négociable mais souvent plus élevé que pour un prêt de particulier.
Côté Emprunteur
Pour ce type d’acquisition, il ne vous est pas nécessaire d’avoir un apport. Il faudra en revanche vous acquitter de frais de transfert : avocat, notaire ou intermédiaire.
L’étude du dossier prend en compte le fait que vous passiez d’un statut salarié à un statut libéral, que vous soyez propriétaire de votre résidence principale ou pas, que vous soyez jeune et surtout sur l’examen des 3 derniers bilans du professionnel cédant.
Si les banques vous refusent, c’est que l’investissement est trop cher ou pas assez rentable…
Côté Banquier
Un pro doit payer plus !
Le banquier augmentera le taux sous prétexte que les intérêts sont déductibles. Il conditionnera son offre à l’ouverture d’un compte pro (tarif plus cher) et une multitude de services payants (assurances diverses et variées, cartes bancaires pro, caution exorbitante, etc.).
Sympa, non ?
Conseils
Passer par un courtier vous fera gagner du temps.
Mais attention, en tant que consultation pro, vous risquez d’être facturé. N’oubliez pas d'en débattre au préalable !
Vérifiez que le professionnel cédant est propriétaire des murs et négociez en même temps une participation sur ces derniers. Sans quoi, vous vous risquez à être locataire à vie et constamment à la merci d’une décision de vente à un tiers, à un prix non négociable…
Par Olivier Savy, Courtier des jeunes médecins (Nicaea)