Un chirurgien de 31 ans, retrouvé mort dans une chambre de l’internat du CHRU de Tours

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Un drame frappe le CHRU de Tours, un chirurgien de 31 ans, a été retrouvé mort à l’internat vendredi dernier. Désormais la piste du suicide est évoquée et l’enquête se poursuit.

Un chirurgien de 31 ans, retrouvé mort dans une chambre de l’internat du CHRU de Tours

C’est dans une chambre de repos de l’internat du CHRU Trousseau que son corps sans vie a été retrouvé vendredi 15 juillet. Un chef de clinique assistant du service d’orthopédie du CHRU de Tours a été retrouvé mort. Il n’avait que 31 ans. Depuis, l’ensemble des personnels est sous le choc. L’autopsie réalisée lundi dernier a écarté la piste criminelle comme l’a révélé Grégoire Dulin, procureur de la République de Tours. D’après la Nouvelle République, c’est donc désormais la thèse du suicide qui est privilégiée.

Mais aucun motif personnel, ni professionnel n’a encore été évoqué pour expliquer ce geste dramatique. Et l’ambiance générale est à l’interrogation et à la tristesse. Car le jeune chirurgien orthopédique était très connu et très apprécié par ses collègues qui le décrivent comme « quelqu’un de très jovial ». Il exerçait au sein du CHU de Tours depuis une dizaine d’années.

Ce jeune praticien était bien connu et apprécié des équipes du CHRU de Tours

Dans un communiqué publié hier dans l'après-midi, le CHRU de Tours a annoncé le décès et le déclenchement d’une cellule d'urgences médico-psychologique depuis le 15 juillet au matin. « C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris (…) le décès d’un chef de clinique assistant du service d’orthopédie du CHRU de Tours. Ce jeune praticien était bien connu et apprécié des équipes du CHRU. Il a réalisé ses études de médecine à la faculté de médecine de Tours. »  Une trentaine de professionnels qui connaissait le médecin ont déjà été reçus.

« Cette cellule continue à répondre aux sollicitations ». Un CHSCT doit se tenir cette semaine avec les syndicats. Par ailleurs, une enquête administrative va être menée dans les prochains jours « par des représentants du CHRU et de l'université » pour « déterminer les liens éventuels entre la situation professionnelle de ce médecin et son décès ». Avant d’exprimer leurs condoléances : « Face à ce drame, qui touche très profondément la communauté hospitalo-universitaire, toutes nos pensées et notre soutien vont à la famille et aux proches de ce médecin. »

 

 

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