Classement des spécialités 2025-2026 : quelles sont les spécialités préférées (et détestées) des internes cette année ?

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Leaders incontestés, progressions fulgurantes ou chutes spectaculaires… Le classement des spécialités médicales 2025-2026, en fonction du rang médian des candidats au concours de l’internat, confirme des hiérarchies bien installées, mais met également en lumières plusieurs évolutions inédites. 

 

Classement des spécialités 2025-2026 : quelles sont les spécialités préférées (et détestées) des internes cette année ?

© Midjourney x What's up Doc

 

Sans surprise, le trio de tête reste inchangé par rapport à l’année passée, confirmant un podium solidement ancré, malgré des modalités de calcul différentes et l'instauration de groupements de spécialités. Ainsi, la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique conserve la médaille d’or, avec un rang médian de 279, devant la dermatologie (508) et l’ophtalmologie (750,5). 

Juste derrière, une progression interpelle toutefois : les maladies infectieuses et tropicales gagnent 5 places et viennent désormais frôler le podium. 

La chir orale met l’eau à la bouche

Parmi les hausses les plus significatives de cette nouvelle édition, la chirurgie orale (13ᵉ) se distingue nettement, avec une progression record de 15 places, la plus forte du classement. Autre avancée notable : la néphrologie gagne 6 places pour venir se hisser dans le top 10. 

Concernant les spécialités médico-techniques, la radiologie (12e, +2) et la médecine nucléaire (14e, +3), progressent également, traduisant un léger regain d’attractivité auprès des internes les mieux classés. 

La neurochir dégringole

À l’inverse, certains reculs sont à noter, sans pour autant bouleverser complètement l’équilibre général. Le prix de la plus grosse chute revient cette année à la neurochirurgie, 8e l’an passé, qui perd pas moins de 9 places. 

L’hématologie (28e) recule de 7 rangs tandis que l’anesthésie-réanimation (8e) et la pneumologie (23e) perdent chacune trois places. Plusieurs spécialités restent stables, que ce soit dans le haut du classement avec l’ORL et la chirurgie orthopédique (7e et 10e places), dans le milieu avec l’hépato-gastro-entérologie, ou dans le bas avec la pédiatrie et la médecine d’urgence.

Peu d’évolutions en queue de peloton

En toute fin de tableau, les variations restent marginales, si l’on occulte le recul de la génétique médicale (-5 places), 38e. La médecine générale, spécialité la plus fournie en internes, progresse d’une place (39e), tout comme la gériatrie, la psychiatrie et la biologie médicale, respectivement 40, 41 et 42e

Cliquez ici pour retrouver le classement complet 

À noter tout de même que la santé publique recule de 4 places pour terminer à l’avant dernière position, tandis que la médecine et santé au travail ferme la marche, comme l’année passée. 

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