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Réforme ou pas, la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique occupe toujours la place numéro 1. La spécialité – qui squatte quasi-continuellement la première marche du podium– reste, cette année encore, la chouchoute des internes affectés, avec un rang médian d’environ 280.
Le trio de tête (chirurgie plastique/dermato/opthalmo) reste d’ailleurs inchangé par rapport à l’année dernière, confirmant, une fois de plus, la tendance qui se dessine depuis des années.
Il en va de même pour la queue de peloton psychiatrie/santé publique/gériatrie/biologie médicale et médecine du travail, qui reste, elle aussi, identique ou presque aux éditions précédentes.
La médecine générale perd en popularité pour la deuxième saison de suite
Toutefois, et on le verra dans le classement par groupes de spécialités, certaines d’entre elles créent la surprise. La remontée de l’année revient à la neurochir’ qui, après avoir dégringolé progressivement jusqu’à atteindre la deuxième partie de tableau, remonte cette année à la 8e place, marquant une progression record de plus de 15 places.
Son rattachement à la famille « chirurgie 1 tête et cou », comptant quelques-unes des spécialités les plus prisées, pourrait avoir suscité un regain d’intérêt chez les néo-internes.
À noter également : la grosse chute de l’anatomie et cytologie pathologiques qui, après avoir gagné quelques places l’an dernier, en reperd une dizaine pour atterrir, à nouveau, dans le dernier quart du tableau.
Quant à la plus fournie des spécialités, avec quelque 3 200 néo-internes cette année, la médecine générale perd en popularité pour la deuxième saison de suite, avec une modeste 40e place.
En somme, malgré la R2C et sa nouvelle philosophie de sélection basée sur l’exercice clinique ainsi que sur le rapport aux patients, les spécialités les plus convoitées restent les plus difficiles d’accès, tout comme les moins prisées restent… les moins prisées. On rappelle toutefois que les choix des affectations se portent désormais sur 13 familles de spécialités avec 13 notes et donc 13 classements différenciés (voir tableau suivant). Le mode de calcul a donc évolué, ce qui impose une certaine prudence dans la comparaison avec les années précédentes.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/classement
La meilleure façon de mettre ces évolutions en perspective, c’est encore d’attendre l’année prochaine !
Classement général des spécialités 2024-2025 :
