
La réalité de ce phénomène est alarmante, comme en ont témoigné plusieurs spécialistes lors de la table ronde organisée hier par la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT). À l’occasion de cette rencontre, des experts invités par Doc en Stock de What’s up Doc ont échangé autour des signes avant-coureurs, des chiffres actuels, et des moyens d’action pour prévenir et accompagner ceux qui souffrent de cet épuisement.
Le burn-out des médecins : une réalité chiffrée
Les chiffres sont révélateurs de la gravité de la situation. En France, selon une étude de l’Ordre des Médecins, près d’un médecin sur deux déclare éprouver des signes d’épuisement professionnel. Par ailleurs, 10 à 15 % des médecins en exercice présenteraient des signes de burn-out sévère.

Les mécanismes du burn-out : comprendre pour prévenir
Le burn-out se manifeste par trois composantes principales, des signes à reconnaître pour… soi-même ou pour ses confrères et consœur :
- L’épuisement émotionnel : un sentiment d’être constamment débordé et vidé de son énergie.
- La dépersonnalisation : une attitude détachée et parfois cynique envers les patients et le travail.
- La diminution du sentiment d’accomplissement personnel : une perte de sens et de satisfaction dans la pratique médicale.
Les causes sont multiples : la surcharge de travail, la pression de performance, la bureaucratie administrative, et un manque de soutien institutionnel. Pour beaucoup de médecins, la crainte de l’échec, conjuguée à un sens du devoir exacerbé, les pousse à ignorer les signes avant-coureurs du burn-out.
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