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La conférence sur simulation numérique

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Ce jeudi 9 avril s'est tenue une conférence sur la simulation numérique au service du patient, organisée par Interaction Healthcare. What's up doc était partenaire de l'évènement.

La journée a débuté par une visite du showroom : présentation et testing des objets connectés comme le bracelet Myo, qui permet une reconnaissance des gestes par l'ordinateur ; comme les Google Cardboard, sorte d'Oculus Rift en carton, à utiliser avec son smartphone et beaucoup moins cher ; ou encore les Beacons, petits dispositifs auxquels on se connecte par bluetooth et qui nous apportent des informations. Ces objets conçus pour le quotidien sont étudiés dans leurs applications potentielles à la médecine.

La première partie de la conférence a rassemblé des intervenants médecins et un militaire spécialisé dans la simulation aéronautique. Le Pr Granry du CHU d'Angers a exposé sa définition de la formation et donc les objectifs de la simulation : "les 3 C. Connaissance, compétence et comportement. Et les deux mots-clés sont immersion et interaction". Il a également pointé les trois problèmes de la simulation actuellement : "la formation des formateurs, l'actualisation des programmes et leur évaluation". Le capitaine Lépinard nous a fait part de son expérience de la simulation dans l'aéronautique, expliquant qu'il y a une "volonté de fédérer les domaines d'activité en simulation".

La deuxième table ronde a traité les retours d'expérience de la simulation. Le Dr Blanié du CHU Bicêtre nous a parlé du projet LabForGames : projet de simulation numérique à destination des étudiants en médecine dans un premier temps, qui vise à s'intégrer à l'enseignement de la faculté, en formation initiale. De son côté, Yvanie Caillé (Renaloo) nous a fait part du retour des patients. Pour elle, la simulation permet d'avancer sur le désormais célèbre "jamais la première fois sur un patient".

La dernière table ronde était tournée vers les perspectives d'avenir. Les intervenants étaient d'accord sur la nécessité d'intégrer la simulation à la formation, initiale comme continue, et de réfléchir à des moyens d'évaluation. La simulation ferait office de "stage complémentaire", l'interne n'ayant pas la possibilité de tout acquérir pendant un semestre spécialisé.

Bref, les violons étaient bien accordés pour affirmer que la simulation fait partie de la formation médicale de demain !

 

Source:

Cécile Lienhard

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