Déjà en 2020 dans une interview au Monde, la Pr Karine Lacombe, cheffe des maladies infectieuses à Saint-Antoine à Paris, évoquait le sujet. « Rétrospectivement, je me dis que j’ai fréquemment observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles : une main entre les cuisses, un effleurage de seins, des allusions grivoises. Quand j’y pense... »
Puis dans Ouest-France en 2023, la médecin en remettait une couche, toujours sans nommer personne : « Il y a quelques mois, j’ai recroisé un urgentiste dont on sait qu’il est un prédateur sexuel. Il m’a lâché : “De toute façon, avec #MeToo, on ne peut plus rien faire.” Cela veut tout dire. »
Dans son livre, Les femmes sauveront l’hôpital, paru en octobre 2023, Karine Lacombe évoquait à nouveau ce médecin «
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