
C’est donc Mélanie Debarreix, interne en radiologie au CHU de Dijon qui prend la présidence de l’intersyndicale, succédant à Killian L’helgouarc’h.
« Forte d’un parcours en médecine militaire », elle sera à la tête d’un bureau composé de « 9 internes venus de toutes les régions et spécialités de France », a indiqué l’Isni.
Si ce nouveau mandat « s’inscrit dans la continuité du travail engagé » par son prédécesseur, quatre axes prioritaires ont été définis.
Les yeux rivés sur la 4A
Premièrement, et sans grande surprise, la lutte pour la liberté d’installation des médecins. « L’insi continuera à s’opposer avec fermeté à tortue forme de coercition déguisée ou assumée, et de contrainte à l’installation médicale ».
Ensuite, l’Isni veut faire reconnaître le statut hybride de l’interne, de manière à « redonner du sens à l’engagement des jeunes soignants dans le métier de médecin ».
Autre point, le suivi de la mise en œuvre de la 4e année d’internat de médecine générale, alors que le gouvernement a récemment acté le mode de rémunération des futurs docteurs juniors ambulatoires.
« L’Isni veillera à une application favorable aux internes de la 4ème année du DES de médecine générale, année supplémentaire du cursus non voulue par les internes, et dont l’applicabilité pour la rentrée 2026 n’est pas assurée pour le moment », précise le communiqué.
Enfin l’Isni s'engagera pour « le respect des droits des internes en situation de handicap » et appliquera « une politique de tolérance de zéro » face aux violences en milieu hospitalo-universitaire.
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