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"On a des médicaments qui sont entrés dans nos vies quotidiennes et que les Français prennent sans avoir vu de médecin. Il faut qu'on soit meilleur dans la transparence sur les effets secondaires", a déclaré le ministre sur BFMTV.
Comme chaque année, la revue indépendante Prescrire a publié cette semaine une liste de 105 médicaments (dont 88 commercialisés en France) ayant "une balance bénéfices-risques défavorable".
Parmi eux, des médicaments bien connus des Français comme le Smecta, Voltarène, Maxilase, Vogalène ou encore Toplexil.
Certains d'entre eux, comme le Smecta, le Voltarène ou le Vogalène, étaient déjà présents sur la liste publiée en 2022. Le Smecta l'était aussi en 2019, comme le Toplexil.
Aurélien Rousseau : « Je me plie à toutes les instructions que donnera l’Agence de sécurité du médicament »
Faut-il pour autant les interdire ? "Le premier élément, c'est l'analyse de l'efficacité médicale, après on fait la balance bénéfices-risques", a répondu Aurélien Rousseau. "Je me plie à toutes les instructions que donnera l'Agence de sécurité du médicament (ANSM), ma seule ligne c'est la science", a-t-il ajouté.
Il a cité l'exemple des médicaments qui décongestionnent le nez type Humex ou Actifed que l'agence du médicament a encore récemment recommandé de ne pas utiliser en raison de la persistance d’effets secondaires rares mais gravissimes.
Si le ministre de la Santé juge que désormais "nos concitoyens savent et comprennent que les produits antirhume censés tout bloquer, ce n'est pas si évident que ça", il a aussi insisté sur la prudence nécessaire car "aucun médicament n'est un morceau de sucre".
Avec AFP
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