© Midjourney x What's up Doc
La création d'un réseau de 5 000 maisons France Santé d'ici 2027, via la labellisation de structures déjà existantes, avait été annoncée par Sébastien Lecornu lors de son premier déplacement en septembre.
L'Assemblée nationale a voté mardi dans le projet de budget de la Sécurité sociale 2026, le financement de 150 millions d'euros pour ces maisons France Santé qui doivent aider les patients à trouver facilement un soignant.
Pour être labellisé France Santé, il faudra que la structure ait « au moins un médecin et une infirmière, et qu'elle s'engage à rester en secteur 1 (sans dépassement d'honoraires, ndlr) », a rappelé Denis Robin.
Il faudra aussi qu'elle « s'organise progressivement pour donner des rendez-vous en moins de 48 heures pour tous les publics qui le nécessitent », a indiqué Denis Robin.
Permettre le recrutement de nouveaux professionnels
L'Assurance maladie ou l'Agence régionale de santé (selon le statut des établissements concernés) apporteront un financement annuel pouvant aller jusqu'à 50 000 euros.
Pour les premières structures labellisées, « c'est une négociation qui aura lieu soit avec l'Assurance maladie, soit avec l'ARS au début de 2026 », a-t-il dit.
À la maison de santé pluriprofessionnelle de Juvisy-sur-Orge (18 soignants dont une dizaine de médecins), la labellisation permettra notamment d'aménager un nouvel étage pour accueillir de nouveaux professionnels de santé, ont expliqué les responsables.
« Nous avons en perspective une infirmière de pratique avancée, les futurs docteurs juniors, et nous voulons que nos médecins puissent avoir s'ils le souhaitent un espace pour des assistants médicaux », a expliqué Marcela Barbin, la coordinatrice de la maison de santé.
Le label Maison France Santé est avant tout « une mise en lumière » de structures qui existent déjà, a précisé la Dr Marie-Laure Salviato, présidente de la CPTS Nord Essonne. « Mais elle permet une juste reconnaissance du travail accompli », a-t-elle ajouté.
Les principales structures visées par le label sont les maisons pluriprofessionnelles et les centres de santé.
Les cabinets médicaux de groupe, hôpitaux de proximité, médico-bus, ou même pharmacies avec possibilité de téléconsultation dans les territoires les plus isolés, pourront également rejoindre le réseau.
Avec AFP