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440 postes pour les externes, et 348 pour les internes, c’est le nombre de contrats d’engagement de service public (CESP) ouverts cette année, toutes universités françaises confondues. Cela représente une augmentation de 3,5% par rapport à l’année dernière.
Ce dispositif, créé par la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST) du 21 juillet 2009 et réformé par la loi du 24 juillet 2019, permet aux étudiants en médecine et en ondotologie (ainsi qu'aux Padhue autorisés) de bénéficier d’une allocation de 1200 euros brut par mois.
En échange de cela, ceux-ci s'engagement à travailler dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante, pendant une durée équivalente à celle du financement qu'il perçoit.
L’objectif, fidéliser les jeunes médecins dans des spécialités médicales moins prisées et des zones moins pourvues en offre de soins.
83 contrats aux Antilles-Guyane, 12 à Grenoble
L’arrêté publié le 2 juillet au Journal officiel, détaille la répartition par université des contrats ouverts pour les étudiants de deuxième et troisième cycle.
Ainsi, 21 contrats externes et 19 contrats internes ont été ouverts cette année à l’université de Tours, contre 5 contrats externes et 7 contrats internes pour Grenoble.
Les 780 CESP sont répartis entre les universités de la manière suivante (source : Journal officiel du 2 juillet 2024) :

Cette année, 23 CESP ont été également ouverts pour les médecins à diplômes extra-européens (Padhue) autorisés à poursuivre leur parcours de consolidation des compétences, contre 58 l’an dernier.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/cesp-un-flop
Les universités ont jusqu’au 26 juillet pour ajuster la répartition entre les UFR et pourvoir les postes. Les contrats non-conclus au 20 août pourront faire l’objet d’une nouvelle répartition entre les UFR fixée par arrêté.
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