
Fouad Yanouri, interne en médecine générale à Reims © DR
Il ne lui reste plus qu’une étape pour pouvoir exercer la médecine, mais il pourrait ne jamais la franchir. Malgré un travail de recherche « méticuleux » de plus de trois ans, Fouad Yanouri, interne en médecine générale à l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), a vu sa demande de soutenance de thèse refusée en mars dernier par la présidence.
Fouad Yanouri, 50 ans, n’a pas toujours voulu devenir médecin, et a préféré aux soins une carrière dans l’enseignement. Professeur de collège puis lycée pendant une dizaine d’années, il prend toutefois, en 2008, le pari de débuter des études de médecine en parallèle, dont il valide les deux premiers cycles.
Mais un internat compliqué, marqué par des invalidations de stages, le contraint à mettre en suspens son projet, qu’il reprend quelq

A voir aussi

Non on ne spécule pas avec la Santé, un rapport appelle à réguler la financiarisation de la médecine

Les bourses « anti-déserts médicaux » pour les étudiants en médecine en légère hausse cette année

Les syndicats réclament pour les PADHUE un « statut digne » et pas de continuer à boucher les trous

Fini les 40°C dans les chambres, le CHU de Bordeaux reçoit 6 millions d'euros pour rénover ses locaux

« La formation au métier de directeur d’hôpital fait le plein, mais pas celles de médecin scolaire ni de médecin inspecteur de santé publique »

10,7 postes de psychiatres et 31 postes d'infirmiers non pourvus, un rapport pointe les "dysfonctionnements graves" dans un EPSM à La-Roche-sur-Yon
