Île-de-France : vers la dématérialisation du choix de stages des internes

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L'Île-de-France se prépare à la dématérialisation du choix de stages d'une grande partie des internes pour le semestre d'été, de mai à octobre prochain. Une commission de répartition devrait statuer sur le sujet en février. 

Île-de-France : vers la dématérialisation du choix de stages des internes

Après une fin d’année mouvementée pour les internes en médecine générale d’Île-de-France, qui ont dû revoir leurs choix de stages dans des conditions précipitées en octobre, l’année 2020 s’annonce aussi périlleuse. Dès cette année, un certain nombre d’internes va pouvoir s’adonner aux joies de la dématérialisation de leurs choix de stages. Il sera notamment question de l'organisation de cette dématérialisation, lors de la commission de répartition en février. Mais il est déjà prévu un crash test en avril prochain, nous ont confié des syndicats d'internes. « Il n’y a guère que les internes en médecine générale en phase socle qui seront concernés, ainsi qu’un certain nombre d’autres spécialités », explique Anna Maria Di Giuseppe, présidente du SRP-IMG. Pour l’ARS Île-de-France, 2020 s’annonce comme l’année la plus « dure » structurellement parlant.

Mais la mise en place de la dématéralisation du choix des internes permettra à l’ARS d’y voir plus clair dans l’état d’avancement de la maquette des étudiants en médecine. Car jusqu’à présent, l’ARS Île-de-France n’avait aucune visibilité sur le niveau d’accomplissement desdites maquettes. L’ARS redoute aussi la concurrence des terrains de stages, entre CHU, hôpitaux généraux et stages ambulatoires. Le nombre de stages en cabinet devrait être renforcé et les hôpitaux généraux risquent de pâtir de cette situation. En Seine-Saint-Denis, à cette fin, le nombre de maîtres de stage universitaires (MSU), va augmenter. 

La médecine de ville, une autre priorité

En Île-de-France, le développement de la médecine de ville reste une priorité. L’ARS Île-de-France a soutenu en 2019 126 structures d’exercice collectif et 100 maisons de santé en 2019. Sans oublier 85 projets de CPTS actuellement en cours. Et, dans le cadre d’une des mesures du plan Ma santé 2022, soit le recrutement de 400 médecins généralistes salariés et à exercice mixte, l’ARS Île-de-France a attiré une soixantaine de médecins généralistes. 

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