Entre expertise et polyvalence, une autre manière d’exercer

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Au sein du groupe Elsan, les généralistes et les urgentistes peuvent travailler dans des services variés. Ils acquièrent une expertise, ou au contraire continuent une activité polyvalente, et peuvent ainsi enrichir leur pratique. Témoignages.

Entre expertise et polyvalence, une autre manière  d’exercer

Des urgences à la HAD, de la médecine polyvalente aux SSR... nombreux sont les services où les médecins généralistes et urgentistes peuvent exercer leur activité. Le groupe Elsan dispose d’une offre large, grâce à laquelle les praticiens peuvent trouver chaussure à leur pied. Et cette variété semble appréciée par les médecins qui ont franchi le pas.

Médecine transversale

C’est ce qu’explique le Dr Alain Bourzat, urgentiste de formation et fondateur de la maison d’aide aux diagnostics des Cèdres (Brive). « La pratique est très valorisante : on peut prendre le temps avec les patients, dialoguer avec eux. Et du fait des nombreuses pathologies rencontrées, c’est très formateur ! Nous pratiquons une médecine très transversale », explique-t-il. La maison d’aide aux diagnostics est un centre de soins non programmé qui accueille les patients sans rendez-vous tous les jours de 8h à 20h.
 
Une impression partagée par le Dr Yann Rouaud, également urgentiste de formation. Dans le service de médecine polyvalente où il exerce, à la polyclinique Inkermann (Niort), « il y a toutes sortes de patients
: des jeunes, des plus âgés, des patients aigus... On dispose d’une unité de soins continus où l’on peut transférer les patients tout en restant le médecin référent. On est confrontés à plein de pathologies, dont certaines demandent d’aller fouiller la littérature... On apprend beaucoup de choses ; c’est très pédagogique. »

 
Dans ce service, le Dr Rouaud porte un projet pour développer l’éducation thérapeutique. « On peut devenir des acteurs de prévention de référence. Autant d’éléments qui enrichissent réellement notre pratique.»

Médecine gé’ upgradée

Après avoir pratiqué pendant dix ans la médecine générale dans un cabinet, puis la médecine d’urgence à la clinique Saint-Pierre (Perpignan), le Dr Jacques Manya s’est tourné vers l’hospitalisation à domicile (HAD).
Une pratique « aux confins de la médecine générale et spécialisée, explique-t-il.
 
« Nous avons des patients lourds, des ‘beaux malades’, si l’on peut dire. Beaucoup d’oncologie, de chirurgie cardiaque, digestive, d’urologie, de néphrologie, d’orthopédie... C’est de la médecine gé’ upgradée! »
 
Autre avantage lié à cette pratique : « Toute la logistique technique que nous avons, l’accès à une pharmacie hospitalière... Il y également toute une partie médico-économique intéressante: nous avons notre propre département d’informatique médicale, revoir le passage sur le codage d’actes...»
 
Développer une expertise nouvelle : c’est aussi ce qui enthousiasme le Dr Adrien Cotta. Cet ancien urgentiste est aujourd’hui médecin coordinateur en HAD.  « Il y a beaucoup de terrain ; c’est une autre pratique de la médecine générale. J’ai aussi appris à coordonner et gérer des équipes. Cet aspect relationnel et managérial, c’est assez nouveau, et très enrichissant. On apprend au-delà de la partie médicale. »
 

Entre pratique polyvalente et spécialisée, la médecine générale peut donc s’exercer selon de multiples modes, avec des avantages considérables sur le plan médical et intellectuel. Ne reste plus qu’à choisir sa voie !
 
 

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