En plein confinement, des internes organisent une soirée clandestine

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Après les élèves policiers, c’est au tour d’internes de se faire coincer. Une vingtaine d’entre eux a organisé une soirée clandestine à Tarbes (Hautes-Pyrénées), dans un logement étudiant non loin des urgences du centre hospitalier. 

En plein confinement, des internes organisent une soirée clandestine

Sans attestation mais visiblement très alcoolisés, quatre internes ont été contrôlés par la police, non loin de la résidence étudiante, jeudi dernier vers 4h du matin. Pour se justifier de leur présence sur la voie publique, ils auraient annoncé sortir d’une soirée. La musique qui raisonnait non loin a conduit les policiers à l’appartement en question. A l'intérieur des internes du CH de Tarbes et des personnes extérieures à l’établissement de santé buvaient sans relâche et sans aucun geste barrière. Une partie d’entre eux affirment alors qu’ils auraient obtenu l’accord de la direction de l'hôpital. Ce que dément son directeur, Christophe Bouriat sur France Bleu.
"J'ai convoqué les internes et leur président pour leur faire part de mon très vif mécontentement. De ma colère je dirais, face à une attitude qui est complètement irresponsable, qu’ils ont reconnu. Je pense qu’ils ont été pris par la fougue de leur jeune âge. Mais ce sont des futurs professionnels, on les a recadrés. (…) On se doit d'être exemplaire, surtout dans un hôpital lourdement touché par les patients covid.”
 
Depuis, le standard du CH de Tarbes sonne dans le vide. “La direction a autre chose à faire en période de Covid que de gérer cette bêtise”, répond le service communication, visiblement mal à l’aise. Quant à d’éventuelles sanctions de la part de leur fac de rattachement, “pour l’instant nous n’avons aucune information sur l’identité des élèves, ni aucun contact avec le CH de Tarbes”, expliquent les responsables de l’université de Toulouse. A suivre donc.

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