Grâce à une équipe de chirurgiens viscéraux de Poitiers, la simu chirurgicale passe au niveau supérieur avec des cadavres revascularisés et ventilés adaptatifs ! La technique, encore en phase de perfectionnement, obtient des premiers retours enthousiastes.
Les modules haute-fidélité peuvent aller se rhabiller, la simulation hyperréaliste en chirurgie est arrivée ! SimLife repose sur l’utilisation de corps frais préparés, perfusés par une pompe injectant du liquide dans la circulation de manière pulsatile, et ventilés comme des patients (vivants). L’équipe du laboratoire d’anatomie, biomécanique et simulation du CHU de Poitiers, sous la direction du Pr Jean-Pierre Richer, travaille depuis trois ans sur ce projet.
« Les internes sont formés sur pelvi-trainers et animaux avant d’opérer, mais on est très loin du bloc, il manque une étape », explique le Pr Jean-Pierre Faure, co-responsable de l'école de chirurgie de l'Université de Poitiers. Quant à la dissection sur cadavre, elle n’est pas considérée comme de la simulation : c’est l’apprentissage de l’anatomie de base, car l’état des tissus ne correspond pas à la réalité d’un chirurgien. « Une simulation avec SimLife, c’est un peu la grand-messe de la répétition générale pour un jeune ! », ajoute le PU-PH.
Pour lire la suite, c'est par ici ou dans le dernier What's up Doc.
Source:
La rédaction
A voir aussi
Un interne est décédé au CHU de Montpellier, la thèse du suicide est privilégiée
EDN-Ecos : ce que la réforme a vraiment amélioré (ou empiré) pour les internes
Les urgences du CHU de Caen privées d'internes dès aujourd'hui, pas assez d'encadrants
La Consult' de Mélanie Debarreix : « On représente 40% de l’effectif médical, 70% des prescriptions, et c’est trop souvent oublié »
EDN : une épreuve du concours d’internat annulée, hier, après un « bug technique »
Rémunération des DJA : l’ensemble de la profession se lève contre un montage financier « inacceptable »