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C'est un des volets de plusieurs plaintes déposées par des patientes d'un cabinet médical du 17e arrondissement de Paris du réseau Imagerie Cardinet. La maison mère du réseau avait signalé à l'AFP avoir porté plainte contre X mi-novembre pour montrer « son soutien » aux patientes.
D'autres plaintes de patientes concernent des accusations de viol visant un autre professionnel de santé du centre incriminé, comme l'avait détaillé Le Parisien. Un porte-parole d'Imagerie Cardinet a assuré vendredi à l'AFP que la maison mère allait se constituer partie civile.
Le 24 septembre 2026, c'est un radiologue, Jean Juras, 82 ans, spécialisé en imagerie médicale, co-auteur du livre « Les dialogues du périnée », qui comparaîtra pour agressions sexuelles supposées, comme évoqué par M6.
Des « blagues » mal comprises, selon son avocate
« Je défends depuis 26 ans les femmes victimes de violences. Je suis toujours pour les victimes. Si j'ai accepté de défendre Jean Juras, c'est parce que je n'ai pas l'ombre d'un doute, il n'a rien fait », a exposé son avocate Delphine Driguez.
Selon son avocate, « le problème » tient en partie à ses « petites blagues pour détendre l'atmosphère parce que les patientes arrivent avec la peur au ventre d'avoir un cancer ».
« Il va leur dire, "ma petite dame", en leur caressant le bras, "vous n'avez rien de grave, vous pouvez aller vous habiller ou bien vous pouvez rester nue, ça ne me pose aucun problème" », relate Delphine Driguez, qui défend cet homme récemment radié par l'ordre des médecins pour « les mêmes motifs ».
Certaines patientes ont « associé » ces « blagues » à un « geste médical », « toucher la poitrine », et ont « considéré que c'était des agressions sexuelles, alors qu'il est spécialisé dans la mammographie et l'échographie de la poitrine », explique encore Delphine Driguez.
Avec AFP
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