Maladies à déclaration obligatoire : La liste s’allonge !

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Depuis le 13 mai dernier, les médecins sont sommés de déclarer tout diagnostic d’infection à virus du Nil Occidental et à virus de l'encéphalite à tiques. Une nouvelle règle de conduite édictée par décret le 12 mai dernier.

Maladies à déclaration obligatoire : La liste s’allonge !

La liste des maladies à déclaration obligatoire s’allonge ! Depuis le 13 mai dernier, les médecins doivent remonter aux Agences Régionales de Santé tout cas suspecté ou avéré d’infection à virus du Nil Occidental et à virus de l’encéphalite à tique.

C’est l’annonce qui a été faite par le gouvernement le 12 mai dernier. En bonne place du Journal Officiel, on peut lire : « Le décret ajoute l'infection à virus du Nil Occidental et l'infection à virus de l'encéphalite à tiques à la liste des maladies, fixée à l'article D. 3113-6 du code de la santé publique, dont le signalement et la notification à l'autorité sanitaire sont obligatoires en application de l'article L. 3113-1 du code de la santé publique ».

Pour rappel, l’infection à virus du Nil Occidental est un arbovirus transporté par des oiseaux migrateurs et principalement transmis par des moustiques. « Il a été responsable d’épidémies en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie occidentale, en Europe et en Amérique du Nord. En France métropolitaine, il est régulièrement détecté sur le pourtour méditerranéen », précise l’Ordre des Pharmaciens.

Le virus de l’encéphalite à tiques, quant à lui, est un flavirus transmis à l’homme par la morsure d’une tique infectée. « Essentiellement au printemps et à l’automne », poursuit CNOP. Et de préciser : « Très rare en France (où la situation épidémiologique est mal connue), l’encéphalite à tiques sévit de l’est de la France au Japon (en Europe, surtout en République tchèque, en Allemagne et dans les pays baltes) ».

Un duo, donc, qui vient compléter la liste des 31 autres maladies à déclaration obligatoire publiée dans le Code de la Santé Publique. «  Les cas, avérés ou suspectés, doivent être signalés sans délai par le médecin ou le responsable du service de biologie ou du laboratoire d’analyses de biologie médicale, public ou privé, aux médecins inspecteurs de santé publique des agences régionales de santé (ARS). », rappelle l’Ordre des Pharmaciens. Le mémo vient donc d'être passé ! 

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