L’innovation, au cœur de la prise en charge du diabète

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Au cours des dernières décennies, les traitements pour la gestion du diabète n’ont cessé d’évoluer. Retour sur l’histoire de ces traitements et sur le rôle central du médecin généraliste vis à vis de ces traitements innovants.  
 

L’innovation, au cœur de la prise en charge du diabète

Elle a fait des bonds de géant, la recherche sur le diabète Au fil des années, on a assisté à l’arrivée de traitements toujours plus performants, plus efficaces, et surtout plus pratiques. Car on sait que pour une personne diabétique, la principale contrainte au quotidien, c’est le traitement. Or, au cours des dernières décennies les avancées en matière de prise en charge du diabète ont toutes poursuivi un objectif : libérer le patient de cette forte contrainte.
 
De fait, il est loin le temps où le patient diabétique devait tester son urine pour mesurer sa glycémie ! C’était les années 1950. L’insuline avait été découverte trente ans auparavant, mais le contrôle des glycémies relevait encore du doigt mouillé.
 
L’avènement de l’auto-surveillance
Dans les années 1970-80, avec l’arrivée des lecteurs de glycémie et des bandelettes permettant de mesurer le taux de sucre dans le sang, l’appréhension de la maladie a pris un nouveau tournant. Patients et soignants disposent alors d’un nouvel outil pour mettre en place l’un des piliers de la diabétologie : l’auto-surveillance. De même, les premières pompes à insuline, qui délivrent des doses programmées d’insuline en imitant le fonctionnement du pancréas, ont marqué une révolution dans l’équilibre glycémique.
 
Aujourd’hui et depuis quarante ans, les recherches visent à perfectionner ces dispositifs pour les rendre moins invasifs, ou moins envahissants au quotidien : auto-piqueur indolore (ou presque…) ; lecteur glycémique rapide avec mémoire de résultats ; pompe à insuline de plus en plus miniaturisée ; pompe implantable ; pompe couplée à un capteur…
 
L’insulinothérapie par boucle fermée
De fait, pour gagner en confort et soulager le patient, l’enjeu, c’est désormais l’automatisation. De ce point de vue, l’arrivée dans les années 2000-2010 des systèmes de mesure du glucose en continu a constitué un tournant. Un capteur placé sur la peau réalise de manière autonome des mesures glycémiques à partir du liquide interstitiel, et communique ces données à un lecteur connecté. Pour le patient, le soulagement est immense : fini les piqûres quotidiennes, il n’a plus qu’à lire les mesures affichées sur le lecteur et à adapter la dose d’insuline nécessaire. L’étape suivante, c’est la pompe couplée au capteur : une pompe qui délivre automatiquement la bonne dose d’insuline, après avoir analysé les données du capteur par le biais de l’intelligence artificielle.
 
C’est tout le principe de l’insulinothérapie en boucle fermée, devenue réalité depuis plusieurs années. Associés à la mesure glycémique en continu, les systèmes d’insulinothérapie automatisés, ou « pancréas artificiel », offrent de nouvelles perspectives. Certes, les débuts de l’insulinothérapie automatisée ne sont pas tout récents : ils remontent aux années 1970, mais alors, ces systèmes étaient installés au lit du malade, par le biais de perfusions. Désormais, le défi, c’est l’automatisation « en vie réelle ».
 
Le rôle clé du généraliste
Les médecins qui gravitent autour du patient diabétique ont un rôle clé à jouer pour l’aider à connaître tous ces dispositifs, et à se les approprier. Le médecin généraliste, notamment, est un interlocuteur de première importance : il prescrit le traitement en fonction de l’état de santé du patient et des avancées thérapeutiques. Et son rôle d’adresseur est au cœur de la prise en charge. Pour lui aussi, l’enjeu, c’est donc s’approprier ces nouveaux dispositifs.

 

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