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Les étudiants en médecine et internes (Anemf, Isnar IMG, Isni, Fnage, Fnesi) ont eu droit eux aussi à une réunion avec les animateurs de la concertation Ségur de la santé mercredi, pour en savoir un peu plus sur le niveau de revalorisation des salaires en médecine qui leur sera proposée. Et, comme les syndicats de praticiens hospitaliers, ils ont été douchés par le flou des propositions avancées. « L’enveloppe impartie à la revalorisation des salaires des étudiants en médecine devait nous être donnée hier, mais les animateurs de la réunion ne l’avait pas. Ils ne l’ont connu qu’aujourd’hui », explique Roxane Hellandsjö-Prost, présidente de l’Anemf. C’est d’autant plus rageant que de nombreux propositions de l’Anemf ont été retenues par les négociateurs : « La hausse du salaire et des indemnités des étudiants hospitaliers figure parmi les propositions retenues, entérinant les annonces des Ministres Agnès Buzyn et Olivier Véran », détaille le communiqué de l’Anemf.
Salaire à 390 euros a minima
Mais ce n’est pas tout : « Ils ont également retenu notre proposition d’indemnité d’hébergement de stage hors CHU, ainsi que des sanctions financières pour les établissements de santé qui ne respectent pas les limitations du temps de travail des étudiants en médecine. » Le communiqué de l’Anemf ajoute que « développer la maîtrise de stage universitaire en ambulatoire et reconnaître la valence universitaire des praticiens hospitaliers sont des mesures attendues tant pour diversifier les perspectives de carrières que pour assurer la formation sur le territoire. Seules, ces mesures ne nous satisferont pas. Une indemnité d'hébergement doit être créée ». La principale revendication de l’Anemf dans le cadre de ce Ségur de la santé reste un salaire « pour un montant minimal allant de 390€ net mensuel en 4ème année au SMIC horaire en 6ème année ».