Laurent Thines :"Je n’ai jamais demandé un poste de direction dans Santé en danger"

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À la suite de la publication d’un premier article dans lequel Laurent Thines tirait à boulets rouges sur le collectif « Santé en danger » et son fondateur Dr Arnaud Chiche, ce dernier a tenu à démentir les assertions de son confrère à son encontre. Voici le droit de réponse de Laurent Thines.
 

Laurent Thines :"Je n’ai jamais demandé un poste de direction dans Santé en danger"

« Je n’ai jamais « insulté » le Dr Arnaud Chiche. Mais je me suis étonné et j’ai voulu l’alerter en tant qu’ami sur son attitude ou ses réactions parfois inappropriées. Quand, par exemple, Emmanuel Macron a twitté « Notre destin est collectif » et qu’il l’a pris pour un message subliminal pour son propre collectif SED. L’organigramme de son collectif est constitué et désigné, sans élections, par le président autoproclamé : le Dr Arnaud Chiche. Ce sont huit personnes qui décident de tout, interdisent les initiatives et excluent aussi les membres de la page Facebook qui soulèvent des idées alternatives.
 
Pour ce qui concerne les autres collectifs et syndicats : le collectif inter-hôpitaux (CIH), le collectif inter-urgences (CIU) ont refusé de rallier le SED dans les conditions actuelles. Car le Dr Chiche veut parler pour l’ensemble sans concertation sur le fonctionnement, les objectifs, la stratégie, les actions…. L’UFML ou l’Isni ont aussi refusé. Comme SUD Santé qui a fait un beau communiqué sur la question, comme l’Unidel ou l’association des élèves sages-femmes etc. Beaucoup ont aussi refusé de signer sa lettre d’allégeance à Emmanuel Macron.

J'ai toujours refusé d’appeler le Dr Chiche pour ne pas être harcelé

Comme vous avez pu le lire dans des documents sur Twitter relatant nos conversations, j’ai toujours refusé d’appeler le Dr Chiche pour ne pas ensuite être harcelé. Et, bien entendu, je n’ai jamais, ô grand jamais, demandé quelque poste de direction que ce soit dans SED dont je ne partage pas les fondements organisationnels (même si la cause est noble). Et en plus je n’en aurai pas eu le temps...
 
Je conclurai cette polémique en disant ceci : mon engagement auprès des mouvements populaires et des soignants depuis deux ans plaide pour moi. Je n’ai que pour seul but la victoire des revendications des soignants pour améliorer leurs conditions de travail et la qualité de prise en charge des patients. Pour autant, il est aussi de mon devoir de les alerter sur les dérives de certains groupes qui profitent de leur situation de détresse en leur faisant miroiter de belles réussites à moindre frais. »
 
 

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