En septembre 2023, une femme d'une trentaine d'années consulte son médecin traitant, qu'elle connaît depuis cinq ans, pour une simple toux. Selon son récit, la consultation aurait rapidement pris une tournure inattendue lorsque le praticien l'aurait invitée à se déshabiller pour une séance d'ostéopathie non sollicitée. Il aurait ensuite passé sa main dans ses sous-vêtements, lui touchant les parties intimes, un geste considéré comme une agression sexuelle par la loi.
Des aveux présumés enregistrés
Choquée, la patiente aurait alors confronté le médecin à son geste déplacé. Selon ses dires, elle aurait enregistré ses aveux avec son téléphone portable, le médecin lui aurait répondu : « J'ai de l'attirance pour vous, comment puis-je me faire pardonner ? »
Dès le lendemain, la patiente a déposé une plainte auprès de la gendarmerie et de l'Ordre des médecins.
Le médecin conteste fermement les faits qui lui sont reprochés, son avocat soulignant l'absence d'antécédents judiciaires lors de ses 20 à 30 années d'exercice. Une expertise psychologique aurait également écarté tout profil de "prédateur sexuel".
La famille de la victime présumée, qui réside à proximité du cabinet médical, attend désormais la décision de justice avec impatience, persuadée que d'autres femmes auraient pu subir un sort similaire. En cas de condamnation, le médecin encourt jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.
Source:
L’Union – L’Ardennais