Une information judiciaire a été ouverte, notamment du chef de "viol sur personne vulnérable" alors "qu'une substance avait été administrée à la victime, à son insu, afin d'altérer son discernement", a indiqué le parquet.
Ces faits auraient été commis le 6 mai à l'occasion d'une consultation médicale, a-t-il ajouté, précisant que la peine maximale encourue par le médecin était de 20 ans de réclusion criminelle.
Le médecin des urgences est en détention provisoire
A l'issue de son interrogatoire par le juge d'instruction, l'intéressé, âgé de 55 ans, a "bénéficié du statut de témoin assisté pour les faits de complicité d'administration de substance nuisible" et a été mis en examen pour "viol et agression sexuelle aggravés".
Il a été placé en détention provisoire.
Denis Gaillet, représentant du CSE et de l'instance santé et sécurité exprime l’émotion de l’ensemble du personnel à France Bleu Nord : "C'est compliqué de poursuivre notre vie de tous les jours avec cette affaire. Mes collègues travaillent dans un contexte déjà difficile pour l'hôpital public, et ils le font avec bienveillance et humanité avec des prises en charge parfois délicates. Il ne faut pas jeter l'opprobre sur un hôpital pour un évènement qui, s'il a lieu, est très grave, inadmissible, mais qui ne reflète pas la façon de travailler dans nos services."
Avec AFP