
© IStock
"Je veux mettre en place des astreintes pour les infirmiers", a-t-il déclaré sur BFMTV, soulignant que "ça existe pour les médecins mais ça n'existe pas pour les personnels infirmiers".
Cette mesure doit être annoncée et détaillée - avec une série d'autres propositions sur l'hôpital - "avant la fin du mois de juin pour une mise en application le plus vite possible", a-t-il précisé.
A l'approche d'un été à haut risque, le ministre espère ainsi éviter les trous dans les plannings. "Ça permet d'anticiper, ça permet aux cadres de santé de ne pas être obligés d'appeler vingt personnes pour en trouver une et les enquiquiner pendant le weekend", a-t-il expliqué.
« Il faut que les gens aient une rémunération qui corresponde à l’effort qu’ils font »
Il faut pour cela "que les astreintes soient payées, que ce soit indemnisé correctement, que les gens aient une rémunération qui corresponde à l'effort qu'ils font", a-t-il ajouté.
Un dispositif d'astreinte rémunérée a déjà été créé l'an dernier pour les infirmiers libéraux qui interviennent en soirée ou le weekend à la demande du Samu.
En Ile-de-France, l’ARS finance par ailleurs des "astreintes mutualisées" pour des infirmiers libéraux susceptibles de se déplacer la nuit dans plusieurs Ehpad d'un même secteur.
A l'hôpital, certaines catégories d'infirmiers spécialisés (anesthésie, blocs opératoires) peuvent également bénéficier d'astreintes, mais leur prise en compte donne régulièrement lieu à des contentieux devant les tribunaux administratifs.
Avec AFP
A voir aussi

+5% par an depuis 2019 : les dépassements d’honoraires ont explosé ces dernières années

Quête d’équilibre ou sacerdoce : des médecins se confient sur leur rapport au travail

Permanence des soins en établissement : les gardes des médecins libéraux enfin revalorisées… et de nouvelles règles à connaître pour les PH

Les pilotes d'hélicos du Samu sous-payés, un accord en cours pour sauver la filière

Tout travail mérite salaire… même le travail d’influenceur, et même pour les médecins

Grand Hôpital de l’Est Parisien : des médecins payés 1 100 € nets par mois, sommés de rembourser plus de 30 000 € de primes
