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Face aux problèmes des hôpitaux, le ministre de la Santé a répété ne pas avoir de "baguette magique". Mais il a jugé "possible", "en tout cas indispensable" l'objectif fixé par le chef de l'Etat.
"Il y a un panel de solutions à mettre en place, ce ne sera pas les mêmes partout", a-t-il dit en donnant quelques exemples : "réguler l'entrée des services d'urgence, cela fonctionne; mettre en place des lits d'hospitalisation en aval des urgences pour que les patients ne restent pas des heures sur des brancards cela fonctionne".
Selon lui, il faut surtout arrêter de se présenter systématiquement aux urgences face au moindre symptôme : "dans le doute on appelle le 15 qui est en train de devenir progressivement le service d'accès aux soins", a-t-il plaidé.
"Ce qui m'importe le plus c'est que les urgences vitales soient prises en charge"
"Il faut passer par le 15 pour avoir la réponse la plus adaptée à votre problème : un médecin va vous donner un conseil ou vous envoyer une équipe de réanimation", a-t-il expliqué.
François Braun a toutefois reconnu que dans certains cas, "vous allez peut-être attendre un petit peu plus ou faire un peu plus de kilomètres pour aller voir un médecin ou pas".
"Ce qui m'importe le plus c'est que les urgences vitales soient prises en charge", a-t-il dit.
Avec AFP