« D'ici la fin de l'année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d'urgence » promet Emmanuel Macron

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L'objectif d'un désengorgement des urgences d'ici fin 2024 et un premier bilan dans "100 jours" : voici les principaux points concernant la santé de l'allocution d'Emmanuel Macron hier soir.

« D'ici la fin de l'année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d'urgence » promet Emmanuel Macron

© Capture Europe 1 

Une partie du "troisième chantier" annoncé par le chef de l'Etat concerne le système de santé, qui sera "profondément rebâti". "Depuis six ans, 11 millions de Françaises et de Français ont pu bénéficier du reste à charge zéro pour leurs lunettes, leurs appareils auditifs ou leurs prothèses dentaires, nous avons mis fin au numerus clausus et nous avons massivement investi dans notre hôpital", a-t-il énuméré.

Mais il faut des "résultats concrets à court terme", a-t-il souligné, notamment en termes d'accès à un médecin traitant des patients atteints de maladies chroniques. "Et d'ici la fin de l'année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d'urgence", a-t-il fixé comme objectif.

"Ce nouveau pacte" sera "construit dans les semaines et les mois qui viennent par le dialogue social"

Parmi les "trois chantiers" énumérés hier, il a annoncé vouloir "bâtir un nouveau pacte de la vie au travail", assurant que "la porte serait toujours ouverte aux syndicats".

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"Ce nouveau pacte" sera "construit dans les semaines et les mois qui viennent par le dialogue social" entre organisations syndicales et patronales, a déclaré le chef de l'Etat.  

Le chef de l'Etat est brièvement revenu sur les tensions qu'a générées sa réforme contestée des retraites. Pour tourner cette page, "nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France", a-t-il fixé, donnant rendez-vous "le 14 juillet prochain" pour "faire un premier bilan". Sur le plan politique, le président a évoqué la nécessité de "coalitions et alliances nouvelles", mais sans en préciser les contours.

Avec AFP

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