ECNi : plus de chances d’être gynéco méd en 2018

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Chose promise, chose due

ECNi : plus de chances d’être gynéco méd en 2018

Le ministère de la Santé aurait promis d’ouvrir 82 postes en gynécologie médicale pour la promo d’internes 2018, rapporte l’APMnews. Ce qui représente une hausse de 28 % par rapport à 2017.

Agnès Buzyn avait assuré que nous pouvions « compter sur son engagement » pour améliorer la démographie en gynécologie médicale. Elle semble tenir ses promesses. Dès le lendemain de son intervention à l’Assemblée nationale lors des questions au Gouvernement, une délégation du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) a été reçue par le conseiller spécial auprès de la ministre de la Santé, le Pr Hervé Le Marec.

« Le représentant de la ministre nous a annoncé que pour la rentrée 2018 avait été décidée une augmentation de 28 % du nombre de postes d’internes ouverts en gynécologie médicale, soit 82 postes », a indiqué le CDGM. En 2017, il avait baissé de 70 à 64. « Une bonne nouvelle », donc.

Gynéco, où es-tu ?

La gynécologie médicale est sinistrée en France : Seuls 1 136 praticiens étaient en exercice en 2017 et six départements métropolitains étaient dépourvus. Dans seize de plus, un seul assurait le suivi des femmes.

Mais Agnès Buzyn l’a rappelé : cette pénurie ne se résorbera pas en une année. « Aujourd’hui, nous n’avons pas suffisamment de services pour augmenter considérablement le nombre d’internes », expliquait-elle à l’Assemblée le 5 juin. « Nous allons augmenter progressivement », avait-elle également précisé.

À ce rythme, il faudra tout de même passer par quelques années de galère. La majorité des gynéco méd ont plus de 60 ans, et la démographie risque de continuer à décliner avant de repartir de l’avant. Après 16 ans (entre 1987 et 2003) sans internes formés, rien d’étonnant.

Source:

Jonathan Herchkovitch

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