"Il y a des choses absolument nouvelles qui n'étaient pas là jusqu'à maintenant, en particulier l'instauration d'une consultation longue du médecin traitant", pour un montant de 60 euros, a déclaré à l'issue des négociations Dr Agnès Giannotti, présidente du principal syndicat de généralistes, MG France.
"On espère améliorer encore le dispositif", a-t-elle ajouté, saluant aussi les majorations proposées pour les consultations la nuit et les jours fériés.
Ces majorations ne seront pas accessibles en téléconsultation et excluront de fait les plateformes de téléconsultation, s'est-elle félicitée.
Le docteur Bertrand de Rochambeau, gynécologue et coprésident de l'union syndicale Avenir Spé-Le Bloc (première organisation de spécialistes), a lui aussi reconnu des "avancées" dans les dernières propositions de la Caisse nationale d'assurance maladie.
"On a l'impression d'être entendus", mais on "n'est pas au bout" et il y a encore "des choses à caler", a-t-il précisé.
Thomas Fatôme estime que les négociations « rentrent dans leur dernière ligne droite »
Dr Sophie Bauer, présidente du syndicat de spécialistes SML, évoque "des avancées", même si selon elle, le compte n'y est pas pour obtenir "un choc d'attractivité" et convaincre plus de médecins de s'installer en libéral.
Thomas Fatôme, directeur général de l'Assurance maladie, a estimé que ces négociations "rentraient dans leur dernière ligne droite".
Syndicats et Assurance maladie vont désormais se retrouver en réunions bilatérales pour négocier les derniers points en suspens, et se retrouveront "fin mars–début avril" pour une nouvelle réunion multilatérale que l'Assurance maladie espère décisive.
"On n'est pas loin d'une copie qui a une tête de version finale", a estimé Thomas Fatôme.
Parmi les points qui restent à trancher figurent notamment les sommes réservées pour accompagner la prochaine révision de la nomenclature des actes techniques des spécialistes et le calendrier d'application des hausses prévues par la nouvelle convention.
Avec AFP